Inez attend une lettre de ses parents partis en Egypte. Elle est à Buenos Aires dans une maison pleine d’artefacts qu’ils rapportés de leurs voyages avec sa tante et ses deux cousines. Le dernier courrier de son papa contenait une bague ancienne arrivée en juillet, avec une magie puissante qu’elle a absorbé. 

Elle a 19 ans quand en aout 1884, une lettre de l’avocat de ses parents arrive lui annonçant leur mort et que c’est désormais sont oncle qui est son tuteur. 

Dès novembre 1884, Inez débarque en Egypte après une traversée éprouvante qu’elle a fait seule et pour laquelle elle s’est faite passer pour une jeune veuve. 

A l’arrivée c’est Whitford Hayes l’homme à tout faire de son oncle qui l’accueille froidement. Son oncle, semble furieux de cette arrivée et ne s’est même pas donné la peine de venir l’accueillir. Par contre les ordres sont clairs, elle doit prendre le bateau suivant et faire demi-tour. Pas question pour Inez qui est venue pour trouver des questions et si Ricardo Marqués son oncle n’est pas content, peu lui importe. Elle va donc échapper au jeune homme et prendre le train pour Le Caire direction l’hôtel Shepeard où séjournaient ses parents et où Sallam l’un des réceptionnistes qui la reconnaît immédiatement lui apprend qu’elle va pouvoir occuper la suite de ses parents payée pour quelques semaines encore. 

A partir de là les choses vont s’emballer : conflits et rivalités, secrets de familles se dessinent ; course entre égyptologues et pillards pour accéder aux plus belles découvertes ; qui trouvera le tombeau de la dernière pharaonne d’Egypte : Cléopâtre ?
Ce roman est un régal, on plonge dans une ambiance à la Agatha Christie avec cette ambiance de fin XIXème dans une Égypte encore occupée par les Anglais, la rivalité avec les Français et tout ce petit monde entre archéologues fous d’histoire et trafiquants d’oeuvres d’art sans scrupules. Quel rôle on joué ses parents dans ce capharnaüm ? Quel est la position exacte de son oncle ? Le beau White saura-t-il la séduire ? On aime l’ambiance, la descente sur le Nil, la découverte de Philae et ce sentiment d’être transporté en lisant dans ce monde d’avant et de pouvoir s’émerveiller face à ces bâtiments et objets fantastiques qui sortent du sable. Intrigues, complots, rivalités, passion, une touche de magie ancienne et  tout se mêle pour faire de ce premier tome un page-turner impossible à lâcher. A signaler la superbe couverture et pour la version reliée, un jaspage noir frappé d’un cartouche en hiéroglyphe antique très réussi.

Un plaisir de lecture dans lequel on se laisse embarquer jusqu’à la dernière page (pour ceux qui regardent à la fin, ne le faites surtout pas, cela gâchera tout votre plaisir de lecture). 600 pages qui passent à la vitesse de la lumière. Fantastique.