L’arrivée de Turo en ville commence mal : il s’est fait dérober le crâne dont il avait la charge. Il est soigné par les prêtresses d’Hélos qui voit en lui les traces d’une légende. Mais Turo est-il prêt à jouer un si grand rôle, alors que les ennemis pour l’arrêter ne manquent pas ?
Mateo Guerrero, qui a déjà dessiné pour le Lombard les trois tomes de la série Beast, se fait auteur complet sur Turo dont voici le second tome. Il hérite d’ailleurs beaucoup de Beast. Soit un univers relativement complexe qui nourrit une histoire foisonnante… et pas toujours lisible.
Les personnages et les événements s’y superposent comme les couches d’un oignon, mais dont le cœur serait le tome 1 de la série. Il manque du coup à ce volume une densité propre, un enjeu à lui, bref, un début et une fin. La série prendra peut être une autre dimension relue dans son ensemble, mais à ce stage elle est trop indigeste pour être efficace et montrer au lecteur une saveur propre qui la différencierait de la multitude de séries fantaisie ou assimilée.