Thalia et son jumeau Philos vivent tout près d’Olympie. Ils adorent les chevaux et vont cette année avoir la chance de participer aux jeux dans la catégorie course à cheval. Enfin, participer, c’est vite dit parce que les jeux olympiques d’alors ne sont pas autorisés aux femmes et donc c’est Philos qui représentera la famille. Le choix de leur père va devoir donc se porter sur Pétia ou Méli les deux cheveux des enfants. Pétia est nettement au dessus du lot, cheval quasi sauvage au moment de son arrivée, seule Thalia semble capable de bien s’en occuper et de canaliser son énergie. Les préparatifs vont cependant bon train et l’arrivée de leur cousin Callipe qu’ils n’ont pas vu depuis longtemps ajoute à la joie et à l’excitation des préparatifs et des entrainements.
Pourtant d’autres évènements vont se produire et c’est Thalia qui va mener la danse. Jeune fille consciente des limites que lui offrent sa société et sa condition de femme, elle va cependant par son énergie, ses rencontres et son audace aller bien au-delà de ce qui lui est attribué.
Un roman riche qui parle de l’Antiquité, de ses moeurs, des jeux olympiques et de ses règles, mais aussi de la passion des chevaux. On part à la rencontre avec Phidias, mais aussi de la mythologie grecque et de son Panthéon turbulent et cruel. Thalia au centre de l’aventure saura-t-elle sauver son cheval chéri, et permettre à son frère de remporter la course. C’est frais, les héros sont très réussis et sympathiques. Le roman révèle mille et un détails sur la période et on fonce suivre les héros avec plaisir, vibrant et tremblant avec eux. Un roman qui utilise des personnages fictifs pour les insérer dans un cadre et un contexte historique pertinent et très bien mais en valeur. A dévorer sans faute. J