L’auteur le rappelle dès les premières pages, il est depuis toujours fasciné par Frankenstein et a voulu imaginer un héros reposant sur l’imagination et l’empathie.
Quand on fait la rencontre de Stitch il est né depuis 585 jours et comme chaque matin il se réjouit de ce nouveau jour, nourrit son Mulot et va rejoindre sans faire de bruit Henry dans les profondeurs du château. Henry lui est puni par le professeur qui se repose car il est une catastrophe ambulante et casse tout sur son passage par maladresse. Il est donc enfermé dans une cage. Henry et Stitch ne mangent pas eux car ils ne sont pas humains, ils sont, comment vous dire ? Des « monstres ».
Tout va s’affoler avec l’arrivée du niveau du professeur Giles Hardacre et son assistante Alice (jeune fille bossue). Le cocher lui, M. Vries, dès le début recule devant Stitcht épouvanté par ce qu’il voit.
En fait très vite, le neveu va se rentre compte que le professeur ne se reposeras depuis 328 jours mais qu’il est bel et bien mort.
Il va alors vouloir reprendre et améliorer les inventions et créations de son oncle. Pourtant, à sa grande surprise, ces créatures mal terminées vont lui résister. C’est ainsi que commence une véritable course poursuite et force Henry d’abord, Stitch et Alice ensuite à sortir du domaine du château et sa relative protection pour affronter le monde. Des rencontres, des êtres qui se découvrent, partagent leurs peines, leurs différences, tentent de les faire respecter aux autres c’est tout un monde qui s’ouvre devant les yeux du lecteur. Du savant fou et à son neveu devenu cruel pour une raison tragique, l’auteur nous invite aussi à la réflexion au-delà du récit fantastique sur la différence et la tolérance. Un très bon et joli moment de lecture et de découverte à la lecture facile et agréable.