Résumé:

2019, l’apparition sept ans auparavant dans le ciel terrien d’un gigantesque vaisseau alien et la mise en place par ces êtres venus d’ailleurs de 24 portails de téléportation, dans autant de grandes villes, a provoqué, le bouleversement des relations diplomatiques mondiales.

Alors que la souveraineté des anneaux d’Hong Kong va être discuté aux Nation Unies, la ville est témoin d’une action terroriste.

Forçant les barrages du terminal de la ville chinoise, un membre haut placé de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSE) s’introduit dans l’ancienne colonie britannique.

On ignore ce que contient la valise que Cassel a subtilisé, mais pour s’assurer le soutien de La France, et contrer la politique américaine qui leur est défavorable, les services secrets chinois laissent les agents lancés à ses trousses œuvrer sur leur territoire, non sans lancer eux même à sa poursuite une de leur équipe dirigée par JonahBao, nom de code Spyder!

 

Notre avis:

L’année 2011 débute aux éditions Delcourt avec un nouveau projet éditorial encore une fois très alléchant.
Tout comme Jour J, cette nouvelle série rassemble autour d’un scénariste commun, il s’agit cette fois de Sébastien Latour (Wisher, Elis (Le Lombard), différents dessinateurs.
Khaled et Lothelier, Vastra, et Tandiang nous proposeront tout du long de cette année, trois autres albums issus du même univers (Le second volet, intitulé Dragon céleste, est annoncé pour avril).

Issu du milieu de la mode et de la haute couture, Mr Fab s’est vu confier par Fred Blanchard (qui dirige le label Série B et avec qui il a travaillé sur le film Dante 01 de Marc Caro) la réalisation du premier volet de Spyder.
Son style vif et enlevé conquiert de suite!

Mr Fab illustre brillamment un scénario bien mené, qui laisse une grande part à l’action pure.

Le récit laisse subsister de nombreuses zones d’ombres, comme autant de rebondissements à venir, à commencer par la nature des mystérieux extra-terrestres qui dont la nef spatiale dissimule la lumière du soleil.

Si les références à la science-fiction ou à l’espionnage sont évidentes, il n’en reste pas moins que la passion et l’enthousiasme que dégage le projet sont communicatifs!
La conception de l’ensemble apparaît comme très étoffée de par la mise sur pied d’une véritable équipe artistique qui y a travaillé. Le design des personnages est de Didier Cassegrain (Code Mac Callum), les décors et les accessoires sont l’œuvre de Manchu (Science (fiction)).

On espère voir dans Ombre chinoise la préfiguration de l’année BD à venir! Un vrai blockbuster! C’est vraiment très bon et on en redemande!

 

 

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