Chine, fin de la dynastie Ming. Yu, un eunuque sanguinaire, fait régner la terreur et cherche à éliminer tous ses opposants. Mais un groupe de rebelles, mené par le résistant Zhao, prépare la riposte…

Après Seven Swords, film d’aventure et de sabre fort sympathique, Tsui Hark nous revient avec un film dénué de tout intérêt.  Financé par les Chinois alors qu’il était jusqu’à récemment interdit au pays, ce film est une surenchère d’effets volants peu intelligents ET peu intéressants.

Entre humour à plat, cascades avec belle visibilité sur les fils de protection, maquillages ratés et moues des acteurs, ce film est d’une stupidité flagrante. Il faut avouer que je me suis endormie avant la fin et que cela ne m’était pas arrivé depuis le dernier Rambo… Ajoutez à cela un JET LI pitoyable, saupoudrez de décors en carton-pâte et terminez par un nappage d’effets spéciaux démodés!

Le seul point positif reste sans doute les costumes bien travaillés et tout à fait en accord avec la période abordée.

Comment apprécier un film mal mis en scène et mal monté où chaque séquence est l’occasion de se moquer des personnages ? Difficile alors de s’identifier au héros et partager sa quête. Les figures féminines se résument au garçon manqué et à la barbare débile.

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Quant au méchant du film, difficile de ne pas rire devant cet eunuque efféminé, assoiffé de sang pour on ne sait quelle raison et obsédé par la concubine de son palais. Loin d’être un véritable chef de guerre ou un empereur au redoutable pouvoir politique, l’eunuque n’est autre qu’un bouffon aux vêtements soignés.

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Film vite oubliable et à oublier, loin du bon divertissement poétique qu’était Seven Swords


La suite du compte rendu du PIFFF 2012 très rapidement avec une interview spéciale…

Ne pas oublier non plus le très bon Citadel, chroniqué par Julien ici.