Une ville grise et triste avec un jeune homme, Aleksander, pas ordinaire et surtout un ours, l’ours qu’il dessinait quand il était plus jeune et qu’il avait des rêves.
Aleksander est devenu quelqu’un de raisonnable et de sérieux. Il est devenu presque aussi gris et triste que la ville qu’il traverse désormais sans la voir.
L’ours a beau faire, le petit garçon semble avoir disparu chez l’adulte résigné et il se fâche. Alors l’ours envoie sa dernière carte, Foxi l’ancien doudou d’Alek qui a encore son odeur. Et peu à peu le miracle se produit, et Alek va rependre goût à la vie et décider de changer de voie.
Un album étonnant, sur les choix de vie, les rêves d’enfants inassouvis, la vie qui parfois peut être compliquée, mais un formidable message d’espoir aussi qui dit que rien n’est jamais perdu et que tout peu repartir et se reconstruire.
Le tout dans un décor somptueux tout en crayonné et dégradé de blanc, noir et gris : absolument sublime. Une ode à l’imagination, à l’enfance et à ses rêves.