L’univers connu constitué des 74 planètes de la Constellation vit sous le joug de l’impitoyable Diadème. Une rébellion menée par le général Adolphus échoue contre ce gouvernement tyrannique et corrompu, le général déchu est envoyé en exil sur la planète la plus inhospitalière de la Zone Profonde. Dix ans plus tard, les vaincus exilés tentent de transformer le Fond de l’Enfer en un lieu d’opportunités.
Une domination impériale sans pitié, une planète hostile, un monopole sur une substance qui a bouleversé le voyage spatial, on peut y voir au choix les éléments indispensables à tout space opera qui se respecte, ou une nette impression de déjà-vu… La filiation d’un des auteurs rend impossible d’ignorer le décalque de la structure. Pourtant l’histoire se tient plutôt, même s’il est préférable de ne rien révéler des mystères qu’abrite le Fond de l’Enfer. L’écriture est quelconque, assez scolaire, les personnages uni-dimensionnels. Ça ressemble au synopsis d’un téléfilm. Divertissant, mais littérairement insignifiant.