Les choses se sont un peu précipitées depuis le tome précédent puisque de nombreuses capitales ont été touchées par le feu nucléaire. Le Japon est épargné jusqu’à ce que le Mont Fuji soit visé, comme la plupart des volcans terrestres. Shiina sent que son devoir est d’aller arrêter Naozumi et sa bande, bien sûr l’armée avec Miyako l’encourage. Notre héroïne y vole, escortée de son père et de Mihara, bientôt rejoints par un dragon familier mené par sa princesse. L’opposition ne tarde pas à faire son apparition en la créature de Bungo, qui fait quelques ravages. C’est finalement une Shiina choquée qui rencontre ses adversaires. S’éveille en elle la conscience de son Ryugai. Mamiko est là pour la guider. De retour, elle renoue avec sa mère et rejoint un Takeo affaibli. Malheureusement, l’identité des personnes impliquées dans ces affaires de dragons a été révélée au grand jour, ce qui entraîne des réactions violentes.
Pour une clôture de série, les choses se succèdent assez rapidement voire de manière franchement elliptique à la toute fin. Mohiro Kitoh malmène son petit monde et nous touche par ce biais, nous prouvant à de multiples reprises que rien n’est exclu, que personne n’est à l’abri d’une tragique destinée. Le dessin se fait très précis concernant les appareils volants et si les expressions des personnages sont tout aussi soignées elles bénéficient d’un aspect moins rigide grâce à des contours moins nets.