Où l’on retrouve notre joyeuse petite bande en train de répéter le « Concerto pour Citrouilles et Courgettes » sous la direction du chef d’orchestre Pedro le Cormoran. Tout se passe bien quand tout à coup, c’est la panique et vous le savez, la panique, dans un poulailler, c’est terrible ! Une poulette a aperçu un vautour derrière le muret du champ voisin : tous aux abris. Mais non, ce n’est pas un vautour mais un drôle d’oiseau : un dodo.
Le pauvre va alors raconter à nos amis le terrible destin des siens et demander asile pour elle et pour son petit Maurice, qu’elle a réussi à sauver du carnage : le dernier des dodos.
Mais d’un coup Tata Dodo se rend compte que le petit Dodo né endormi comme tous ceux de son espèce ne pourra jamais se réveiller. En effet, raconte-t-elle, ce sont les fées qui réveillent les bébés sur leur île.
Carméla va alors prendre les choses en main : elle propose une expédition en forêt de Brocéliande où, dit-on, des fées vivraient cachées. Mais nos amis ne sont pas à l’abri des déconvenues : à peine arrivés, ils découvrent une forêt coupée (pour construire des bateaux, dit le corbeau, qui permettront la découverte de terres lointaines : cela vous dit quelque chose ? ). Il va leur indiquer, à la grand fureur de Bélino, où se trouve la fée des Beaux Rêves. L’occasion de raconter de vieux souvenirs. Plusieurs problèmes se posent alors : la fée est un peu rouillée et elle n’a plus sa baguette magique, qu’elle a donné à un blaireau. Une fois la baguette retrouvée et les blaireaux calmés pour un moment, la petite fée va essayer de réveiller le petit Dodo…
Comme à leur habitude les deux Christian nous proposent une aventure pleine de tendresse et de rebondissements. On retrouve au fil des pages des clins d’œil à l’actualité avec les Dodo et l’extinction des espèces par exemple ou alors ceux qui nous rappellent les contes et histoires de notre enfance. C’est frais, malin et comme à l’habitude délicieusement croqué et mis en couleur. Quel bonheur !
Un nouvel album des p’tites poules véritable madeleine de Proust désormais qui se passe de génération en génération.