Matthias, le bras droit du chef de la sécurité du Clan, a décidé de passer à l’ennemi. Entendre par là qu’il contacte la DEA et explique avec force détails comment la Famille peut traverser la frontière entre des mondes parallèles et utilise ce pouvoir pour organiser le plus grand trafic de drogue jamais imaginé.
La NSA imagine alors que les passeurs pourrait décider un jour de transporter plus dangereux que de l’héroïne, dans des lieux censés être hautement sécurisés.
La traque commence, et la guerre va se porter sur le monde de la Famille.
Myiiam n’est au courant de rien. Elle ne voyage plus entre les mondes, elle est coincée dans la capitale sous surveillance rapprochée. Son esprit indépendant, son goût de la liberté et de l’entreprise effraient ses aînés. Ceux-ci sont bien décidés à lui apprendre à tenir la place qui est la sienne.
Troisième tome de la saga, qui est déjà annoncée pour compter au moins 5 volumes, Famille et Cie montre des signes de baisse de régime. L’étude des sociétés, très présente dans les premiers livres, est ici quasi inexistante. Seule reste la vision vaguement politique des relations entre les membres du clan en fonction de leurs utilités (femmes en âge de procréer, vieilles dames connaissant toutes les ruses, hommes forts pouvant peser face à la royauté, etc.).
L’histoire avance lentement, trop lentement, et l’auteur donne le sentiment qu’il faut « tenir » plusieurs livres, alors que les deux premiers tomes au contraire laissaient entrevoir une saga toujours passionnante.
La lecture reste cependant très agréable, l’humour est présent et le personnage de Miriam toujours très attachant.
Une suite qui se lit sans difficulté, qui donne envie de voir la suite, mais qui ne laissera pas non plus un souvenir impérissable.
et chroniques de Jacques-Erick Piette sur Khimaira également :
Les Princes-Marchands T.1
Les Princes-Marchands T.2
Les Princes-Marchands T.3