Dans une trentaine d’années les manipulations génétiques sont devenues monnaie courante. Le Congo est au main d’une multinationale, Oligate, résolument écologiste et le reste de l’Afrique sert de laboratoire aux grandes compagnies.
Nicholas Hyde est en mission pour une ONG lorsque lui et ses compagnons sont attaqués par un primate inconnu, d’une violence inouïe et capable de manier des armes.
Obligate tente d’étouffer l’affaire, le corps de la seule créature capturée disparaît, Hyde est prié de quitter le pays, les témoins meurent mystérieusement.
Est-ce le fait de Teryl Meade, cadre d’Obligate, et surtout ancienne scientifique d’un projet cherchant à recréer l’ancêtre de l’homo sapiens ?
Nicholas va tout faire pour trouver la vérité et la faire connaître au monde, quitte à révéler son terrible secret.
Les diables blancs est un thriller scientifique qui explore les dérives de la biotechnologie. Épidémie mondiale, virus terroriste, modification physique et psychique des humains, tous les sujets sont abordés. En toile de fond l’Homme reste le même : violent, cupide, lâche. L’Afrique reste encore et toujours le terrain de jeu des grandes entreprises et des gouvernements occidentaux.
L’histoire est écrite sans aucune concession. Les personnages sont noirs, ils recourent tous au mensonge, parfois en pensant bien faire et peuvent tuer pour leur survie.
Pourtant au milieu de toute cette violence l’amour est présent. L’amour d’un couple, d’un père pour son enfant, d’un homme pour son frère.
La force du roman est de trouver un bon équilibre en science et fiction, entre amour et noirceur, entre désespoir et avenir.
Le style est précis, sans aucune longueur.