Gaspard s’était toujours occupé des chevaux du château. Mais lorsque la guerre fut venue, il ne reste à l’écurie que quelques vieux hongres et de jeunes poulains encore rétifs ce qui lui laissait beaucoup trop de temps. Le château sombrait peu à peu sous une vague de tristesse et de mélancolie. Alors Gaspard parlait avec son ami Henry le crapaud et ils étaient rejoints par Odile la vieille cigogne du château.
Un matin le roi vint le voir et lui annonça qu’il devait partir au loin et qu’il avait besoin d’un chevalier pour l’accompagner et que ce chevalier se serait lui.
Perplexe le jeune garçon au coeur pur obéit soutenu par ses deux amis. Sur leur route, le vieillard et l’enfant rencontrèrent maints dangers et menaces mais le coeur pur et la bonté de Gaspard les titrèrent d’affaire jusqu’au bout.
La fin de l’histoire, je ne vous la raconterai pas, sachez cependant que le Roi devait terminer sa vie avec cette quête et la mener à bien.
On aime l’histoire, si bien écrite et prenante, menée de main de maître par Fabrice Colin qui sait jouer entre la réalité et le fantastique comme peu d’auteurs. On aime les illustrations bien évidemment qui font corps avec cette histoire, la transcende et offrent une succession de scènes, d’ambiances, de créatures différentes. L’ensemble est vivant, la forêt peinte comme rarement donne le sentiment d’un monde touffu inextricable et tellement attirant à la fois ; certaines scènes réduites à des miniatures dans le corps du récit achèveront de séduire le lecteur.
C’est bon, c’est beau et totalement irrésistible sous le sapin. Superbe et merveilleux album. Illustrations © Sarbacane éditions. Tous droits réservés. Merci