Eolas vient de mourir, Tod est gravement blessé, l’attaque du Nid n’a laissé que peu de survivants… Et Saskia doit comprendre ce qu’il s’est passé. Elle va à Paris pour rencontrer un clan des Gardiens, et est recueillie par une personne pour le moins inattendue. Pour comprendre qui lui en veut, Saskia va devoir voyager loin, et le mal semble se terrer aux quatre coins de la planète. Saskia est désormais plus qu’une jeune fille, elle a gagné en assurance, et son évolution au fil des tomes est flagrante, totalement maîtrisée par Marie Pavlenko : « N’étais-ce pas le but de la vie : comprendre, savoir, grandir ? ». Chaque épreuve le montre et la renforce encore plus. Ce tome est aussi celui des rencontres et de l’unité, car pour vaincre le Surclan, les Faucheurs et les Gardiens n’ont pas le choix, ils doivent s’unir (l’histoire d’Ichab est particulièrement touchante). C’est d’ailleurs ce qui leur permettra de sauver une des personnes les plus chères aux yeux de Saskia, dans une scène où les destins s’entremêlent et les générations se côtoient. Marie Pavlenko signe le dernier tome d’une saga qui émeut beaucoup, surprend et fait réfléchir, dans une écriture toujours plus sincère.