La dernière bataille pour le pouvoir met en scène des hommes contre des rois et des rois contre des dieux. Mais la guerre entre les dieux eux-mêmes peut détruire le monde. Né d’un dieu, mais élevé comme un homme, Persée ne peut sauver sa famille des griffes de Hadès, dieu vengeur du monde des Enfers. N’ayant plus rien à perdre, Persée se porte volontaire pour conduire une mission dangereuse et porter un coup fatal à Hadès avant que celui-ci ne s’empare du pouvoir de Zeus et fasse régner l’enfer sur terre. A la tête d’une troupe de guerriers courageux, Persée entreprend un périlleux voyage dans les profondeurs des mondes interdits. Luttant contre des démons impies et des bêtes redoutables, il ne survivra que s’il accepte son pouvoir en tant que dieu et crée sa propre destinée.

Le film est loin d’être grandiose même si l’ensemble est agréable.

L’histoire
Le scénario se concentre autour du personnage de Persée qui apprend, devenu adulte, qu’il est le fils de Zeus et non d’un simple pêcheur. Le jeune homme se met en tête de libérer les hommes du pouvoir des Dieux, particulièrement Hadès. Déjà dans Avatar, j’avais émis un doute quant à la crédibilité d’acteur de Sam Worthington et je ne me suis pas trompée. Il n’a pas de charisme et ne mérite pas de jouer ce rôle. Complètement insipide, il délivre une mauvaise performance à cause notamment d’attitudes typiques de héros surjouées et de regards clichés. J’avoue ne pas comprendre pourquoi cet acteur est actuellement demandé partout.


Depuis son enfance, Persée est surveillé par une marraine sous l’emprise de la jeunesse éternelle. Interprétée par Gemma Atterton, ce personnage féminin (le seul important du film) apporte une note de douceur et de grâce au film. L’actrice est juste et colle physiquement bien à ce type de personnage (pas étonnant d’ailleurs qu’elle soit à l’affiche de Prince of Persia). Je l’ai trouvé charmante et sensible, mais sans le côté niais que l’on peut parfois accoler à ce type d’héroïne.


Zeus est interprété par Liam Neeson, un acteur que je découvre peu à peu. Il m’a fortement impressionnée dans ce rôle du chef de l’Olympe. Ses sentiments à l’égard des hommes sont contradictoires ce qui en fait un personnage complexe.


Ralph Fiennes joue Hadès, le Dieu des Enfers, avec brio. Son costume et son maquillage sont en accord parfait avec le personnage et restent plus crédibles que le Hadès de Percy Jackson…


Autour de ces acteurs principaux, gravitent des personnages secondaires assez charismatiques. D’abord, Draco le chef de l’armée du roi d’Argos, joué par Mads Mikkelsen. C’est la première fois que je vois cet acteur joué même si l’on parle beaucoup de lui depuis quelques temps. Il est plutôt impressionnant et crédible dans son rôle de guerrier bougon. L’acteur dégage une aura charismatique et un charme certain.


Interprété par Hans Matheson (vu dans Sherlock Holmes), le personnage d’Ixas, l’archer, possède les mêmes qualités que Draco. Je m’adresse maintenant à la gente féminine qui sera comblée par l’ensemble du casting masculin d’ailleurs, mais certainement un peu plus par cet acteur très charmant. Il faut aimer le côté sauvage, mais l’acteur s’en sort très bien même s’il n’a qu’un second rôle.


Certaines trouvailles au niveau des créatures merveilleuses sont plutôt sympathiques malgré leur nombre restreint. Le chef des Djinns est certainement la créature la plus originale du film. Son allure mystérieuse nous entraîne au cœur du désert à la rencontre de ces divinités craintes des hommes.


Un petit “attention” pour le réalisateur qui a clairement copié le fameux œil du film Le Labyrinthe de Pan pour ses sorcières du Styx, mais aussi leur apparence.


A part les acteurs et leur personnage respectif, l’intrigue manque de fond et d’intérêt. Je me suis rapidement ennuyée, car la mythologie grecque n’est pas assez exploitée. L’objectif de Persée n’est pas tellement motivé et le scénario se base sur la quête classique du héros. Le film ne possède malheureusement aucune originalité et reste un film typique de fantasy-mythologique. L’action passe au premier plan au détriment de l’émotion.

La BO du film n’est pas travaillée et manque d’envergure.

Le visuel
C’est clairement le point fort du film. On ne peut nier la qualité des images que nous présentent Leterrier. Les costumes sont ancrés dans l’époque et les décors sublimes. Le côté grandiose de certaines séquences n’est pas “too much”.


Certains décors sont plus majestueux que d’autre comme la ville d’Argos tout simplement éblouissante ou le Monde des Morts et son Passeur très original.


Le réalisateur n’est cependant pas très bon en ce qui concerne les effets spéciaux dont la 3D est beaucoup trop visible. Les scorpions sont complètement ratés,


Médusa est très “fake”…


…et le Kraken n’est pas original et reste moins impressionnant que celui de Pirates des Caraïbes.


CONCLUSION
Le Choc des Titans est un film décevant qui aurait pu être un très bon film de fantasy si le réalisateur avait mis un peu plus de fond. Cependant, la réalisation est impeccable et les décors nous entraînent dans la Grèce Antique à l’époque de ces Dieux majestueux.

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