Rien ne rapproche Ellasif et Declan. Elle est une fière guerrière du nord sauvage et lui un apprenti cartographe dans la grande cité de Korvosa.
La petite soeur d’Ellasif a été bannie de son village et condamnée à être jetée dans la rivière parce qu’elle est possédée par un esprit et que toute magie est mauvaise pour ces rudes barbares. La jolie servante qui attire tant le regard de Declan est enlevée, par erreur, par les sorcières de l’hiver, nichée au coeur de la cité d’Irrisen.
A partir de ce moment là les destins de Declan et d’Ellasif sont liés. Ensemble ils devront voyager vers la cité maudite, et voyager au plus profond d’eux-mêmes pour savoir qui ils sont et ce qu’ils veulent réellement.
Le monde de Pathfinder est riche, intrigant et ouvre des tas de possibilités. Elaine Cunningham a prouvé mainte fois sa qualité d’auteur de fantasy dans diverses séries, notamment les royaumes oubliés. Pourtant dans ce titre la magie ne fonctionne pas. L’histoire est d’une simplicité déconcertante, les bons sentiments dégoulinent à chaque page, les personnages sont conventionnels et sans surprise.
Seul le drake Aileduciel apporte une touche d’originalité et de fraicheur.
La lecture des remerciements nous apprend que Dave Gross a participé à l’écriture. Sur quelle partie ? Aucune idée, tant la qualité de son roman Pathfinder (chroniqué ici) est absente.
Alors non La sorcière de l’hiver n’est pas un mauvais titre, et sa lecture n’est pas une épreuve. Simplement il se lit sans saveur, et la fin digne d’un mauvais film américain à la happy end obligatoire ne changera malheureusement pas les choses.