Lilly Caul est une peureuse, une lâche. Pour être exacte c’est juste une jeune fille, presque encore une ado, très ordinaire. Elle est faite pour se disputer avec ses copines à propos d’un garçon de passage, pas pour survivre au jour le jour dans un monde infesté de zombies.
Impossible de survivre seule, difficile de s’intégrer dans des groupes en se cachant à chaque confrontation. Lilly devient vite inséparable de Josh. Accompagnés de Bob, un ancien ambulancier alcoolique, de l’amie nymphomane de Lilly et de son mec du moment, ils prennent la route et finissent par arriver à Woodbury. La communauté les accueille à bras ouverts. C’est le lieu parfait pour se reposer, éviter les attaques des bouffeurs, et pourquoi pas pour s’installer. Tout est tellement merveilleux à Woodbury, tout se déroule tellement bien sous le joug, pardon sous la direction éclairée, du Gouverneur…
Après le succès de la bande dessinée, puis de la série télé, voici la série de romans.Le premier tome était très intéressant puisqu’il permettait de comprendre un peu mieux les origines du Gouverneur. Ce second titre est beaucoup plus proche du roman surfant sur la vague The Walking Dead. L’histoire n’est pas des plus originales, les personnages sont des stéréotypes et la fin est d’une banalité affligeante : l’héroïne ne meurt pas pour ne pas attrister le lecteur et prépare même sa revanche ; histoire d’annoncer le volume suivant ?
Reste l’écriture, aussi agréable que dans le précédent roman. Un style bien adapté au genre du « survival » : des phrases qui claquent, des scènes d’action rapides et très bien rythmées. Et surtout un excellent choix dans la rareté des combats contre les zombies.
Au final pour les fans de la série (BD ou télé) c’est un titre plutôt sympa, qui se lit bien et rapidement. Pour les autres, il n’apportera rien.