Manse Everard, agent non attaché de la patrouille du temps, doit enquêter sur un détail mineur mais troublant. Un exemplaire authentifié d’une chronique historique des guerres Germano-romaines ne correspondant pas aux autres versions.
Manse, accompagnée de Janne Floris, spécialiste de cette période espace-temps, découvre que l’origine de la divergence est liée à Veleda, sorte de grande prêtresse exhortant les tribus nordiques à renverser Rome.
Leur enquête va leur faire parcourir toute la vie de Veleda pour comprendre le changement, et la conclusion sera surprenante.
Troisième tome de la série La patrouille du temps, cette édition comprend outre le court roman, une longue nouvelle se déroulant à l’époque des Conquistadors.
La première histoire montre à quel point suivre une personne sur toute sa vie conduit les patrouilleurs à s’attacher, à s’impliquer et au final à souffrir de ce qu’ils ne peuvent changer. L’auteur peut ainsi donner à ses héros un côté humain, loin de l’image assez froide de Manse Everard habituellement.
La nouvelle est très originale puisque cette fois-ci les ennuis sont liés aux voyages temporels d’un soldat espagnol du XVIème siècle, entré par hasard en possession d’un scooter temporel. Poul Anderson en profite également pour donner quelques détails sur les origines des Exaltationnistes déjà croisés dans le tome précédent.
Simple d’accès même pour les adolescents, tout en gardant une trame intéressante et une cohérence avec les histoires déjà publiées, La rançon du temps est un très bon titre de SF.