Panthéon des dieux égyptiens, hors du temps


Ré, dieu du soleil et créateur de toutes choses, est penché au-dessus
du bassin de divination. Ce qu’il y voit le plonge dans une grande
fureur :


Nous sommes au début du règne de pharaon, l’un des descendants
du grand Ramsès II. Le pays vit en harmonie au rythme des crues du
Nil, le fleuve sacré égyptien.


Seulement voilà, Razor el Naktoub, le grand vizir, est un être cupide,
ivre de pouvoir. Pour y parvenir, il pense déjà à commettre le pire des
crimes de lèse-majesté : voler les reliques sacrées d’Isis, la Mère
Divine, qui lui permettaient de dominer les dieux eux-mêmes.


Mais c’est surtout l’intervention d’Anubis, le dieu des nécropoles et
des embaumements, ainsi que celle d’Horus, censé protéger
pharaon, qui justifie le courroux de Ré. Tous deux ont le même
objectif que Razor.


Il faut réagir et vite !


Ré se rend alors sur les berges du Nil, dont la crue vient tout juste de
déposer le précieux limon noir si fertile et si nécessaire à la survie des
égyptiens.


Deux personnes le rejoignent, Mafdet, la déesse de la guérison à tête
de panthère et Crisse Imhotep, le grand alchimiste.


Au deuxième, il confie le soin de créer la protectrice ultime des
reliques sacrées d’Isis. L’alchimiste entre en action. Du bout de son
bâton de marche, il dessine les formes parfaites d’une jeune femme
dans le limon encore humide avant d’incanter pour lui donner la vie.

À la première, il demande de lui attribuer tous les atouts nécessaires
pour en faire un bouclier invulnérable et incorruptible afin de
protéger les reliques. Mafdet lui accorde la grâce, le savoir absolu des
pouvoirs de la danse et l’immunité face aux dieux.


Elle lui attribue également deux assistants de chocs : Dame Ofra,
danseuse sacrée créée à son image et Ramsès, un chat rouquin pas
comme les autres.


L’aventure commence… son nom : Ishanti, la gracieuse.


Merlinéa


(Illustration de Crisse)