Cameron, une lycéenne de dix-sept ans est atteinte d’un cancer. Elle est persuadée d’être condamnée et de ne jamais pouvoir fêter ses dix-huit ans. Sa mère veut tout tenter pour la sauver. Ensemble, elles vont prendre la route pour rejoindre Promise, une ville réputée pour ses miracles. Cameron est plutôt sceptique mais veut bien faire plaisir à sa mère. Dès leur arrivée à Pomise, une série de phénomènes étranges, paranormaux, vont se produire. Et puis, il y a cette liste qui lui parvient. Une liste de choses à faire avant de mourir. Avec Asher, un jeune homme très mystérieux, elle va faire en sorte que chaque point de la liste se réalise.
Je ne vais pas vous mentir, il y a une sacrée dose de mièvrerie dans ce roman. À cause d’un trop plein d’émotions de toutes sortes, on tombe vite dans l’excès et dans le manque de justesse. Le sujet rappelera à certains lecteurs le livre » Je veux vivre » de Jenny Downham. Une liste de choses à faire avant de mourir, des sentiments à cent à l’heure, l’impression de se sentir vivant quoi qu’il advienne, c’est la même idée mais beaucoup moins bien traitée. Et on a du mal à imaginer que cette histoire puisse être possible en réalité lorsqu’on est atteint d’une maladie incurable. Bref, ça dégouline de bons sentiments et cela au détriment d’un univers qui se révèle être tout à fait original. Wendy Wunder fait de Promise une ville irréelle au décor et aux personnages si mystérieux qu’on se croirait dans un rêve éveillé, proche de l’imaginaire de Tim Burton.
Au final, « La fille qui ne croyait pas aux miracles » manque d’authenticité. L’univers étrange et décalé est intéressant mais effacé par un excès de sentiments.