L’info vient de tomber via tweeter et le site de Fabrice : « C’était dans les tuyaux depuis pas mal de temps, et voilà : je suis bien content que le diptyque Arcadia connaisse une seconde vie chez Bragelonne grâce à Stéphane Marsan, l’homme sans qui je n’écrirais sans doute pas aujourd’hui – l’homme à qui, donc, vous pouvez envoyer vos lettres d’insultes. Arcadia a été réécrit deux fois, mais pas modifié en profondeur. C’est toujours le même roman dingue et baroque, un poème vibrant, coloré et glorieusement naïf, composé en 1998 dans une cave du 5e arrondissement entre rades étudiants, voyages éclairs à Londres et achats compulsif d’ouvrages consacrés à l’art préraphaélite. Je garde une tendresse infinie pour ce roman et pour cette époque – David C., Mathieu G. & tous les autres, quelque chose était en train de grandir, de mûrir, de mourir, ceux qui ont connu la période Multisim savent de quoi je parle. Les autres – je croise les doigts – découvriront un monde de peintres fous et de chevaliers hallucinés, un monde tendrement désespéré où fermentent, difficile de ne pas le voir, les germes de mes obsessions futures : pulsions créatrices, fin du monde et transmutation douce. » Chez Bragelonne
A retrouver plus tard en avril :
Fabrice Colin, Mathieu Gaborit, Confessions d’un mangeur d’opium.
Paris, 1889. Un monde en transition, où les fiacres côtoient les tours vertigineuses des usines. Une ville brumeuse envahie par les aéroscaphes, d’étranges machines volantes qui quadrillent le ciel, et des nuées d’automates cuivrés… C’est dans cet univers révolutionné par l’éther, la substance verte aux propriétés miraculeuses, que la comédienne Margaret Saunders doit résoudre le mystère de la mort de sa meilleure amie, tombée d’un aérocar en plein vol. Sur la piste d’un créateur de robots dément, Margo, secondée par Théo, médecin dans un asile d’aliénés, va découvrir au péril de sa vie les dangers cachés de l’envoûtante vapeur. |