Le n°3 du trimestriel Estrange, intitulé « 100% PULP », explore l’héritage des magazines pulp, ces publications populaires du début du XXᵉ siècle qui ont façonné la culture populaire moderne. Ce numéro de 160 pages propose une immersion dans l’univers du pulp à travers divers articles, entretiens et portfolios.

Le n°3 de Estrange s’attarde sur les figures et les concepts du mystère et de l’inconnu, en abordant des sujets qui vont de l’ésotérisme à l’univers du paranormal, en passant par des mythes oubliés ou des phénomènes inexpliqués. Le thème central de ce numéro semble être la quête de compréhension de l’invisible et de l’inexplicable, un sujet qui a toujours fasciné l’humanité, notamment dans la littérature, le cinéma, et la culture populaire.

À travers plusieurs articles, les contributeurs analysent les grands mystères de l’histoire, qu’il s’agisse des sociétés secrètes, des légendes mystérieuses ou des phénomènes qui échappent encore à la compréhension scientifique. Cette exploration se fait non seulement au travers de textes théoriques mais aussi de récits où le mystère devient une véritable forme d’art, une manière d’aborder le monde avec un regard neuf et curieux.

Un article particulièrement intéressant se penche sur la notion de « réalité parallèle » et sur la façon dont des œuvres de fiction, comme celles de Philip K. Dick ou de Stranger Things, ont exploré cette idée de mondes invisibles qui coexistent avec le nôtre. Un autre article explore l’histoire des sociétés secrètes et des rituels ésotériques, en analysant leur impact sur la culture populaire et la manière dont elles nourrissent notre goût pour le mystère et le caché.

Le soin apporté à la mise en page est un autre point fort de ce trimestriel. Chaque article est accompagné d’illustrations qui viennent enrichir l’expérience de lecture, en offrant une vision visuelle des sujets traités. Les dessins, photographies et graphismes permettent d’immerger davantage le lecteur dans cet univers mystérieux et souvent onirique. L’édition, toujours aussi soignée, utilise des couleurs sombres et des typographies modernes qui créent une atmosphère propice à la réflexion, tout en accentuant l’aspect étrange et énigmatique des thématiques abordées.

L’aspect visuel de ce numéro, associé à un design épuré et raffiné, permet de rendre hommage à la richesse du contenu tout en offrant une expérience sensorielle agréable. Le magazine n’est pas seulement un recueil d’articles : c’est un véritable objet artistique qui stimule à la fois l’esprit et les sens.

En conclusion, Estrange n°3 est une réussite totale. Fidèle à la ligne éditoriale du trimestriel, ce numéro parvient à allier profondeur intellectuelle, originalité et esthétique. Il saura satisfaire tous ceux qui cherchent à explorer les frontières de l’imaginaire et du mystère, tout en offrant des articles qui stimulent la réflexion. Que vous soyez un passionné de phénomènes inexpliqués, un amateur de récits étranges ou simplement curieux, ce numéro vous entraînera dans un voyage fascinant, à la rencontre de l’invisible et du mystérieux.

Sommaire détaillé :

  • Édito par François Theurel, rédacteur en chef de Estrange, qui introduit le thème du numéro et son importance dans la culture contemporaine.
  • Portfolio #1 : Découverte de l’artiste visuel James Paterson, reconnu pour son trait vibrant et impressionniste, qui illustre l’esprit du pulp à travers ses œuvres.
  • « Vies et morts des icônes : l’héritage du pulp » par Rafik Djoumi, journaliste et spécialiste du cinéma, qui analyse l’impact durable des pulps sur les icônes culturelles actuelles.
  • Entretien #1 : « Qu’est-ce que l’écriture pulp ? » avec l’écrivain Michael Roch, qui partage son expérience et sa vision de l’écriture dans le style pulp.
  • « À la rencontre de Philip K. Dick » par la scénariste et réalisatrice Lior Nadjar, qui explore l’influence de l’auteur de science-fiction sur la culture populaire et son héritage.
  • Portfolio #2 : Présentation de l’artiste Mr Garcin, qui célèbre la pop culture par le découpage et le recollage, offrant une perspective contemporaine sur l’esthétique pulp.
  • « Permanence du périssable : le pulp dans le grand broyeur pop » par François Theurel, une réflexion sur la pérennité des thèmes pulp dans la culture moderne et leur adaptation aux nouveaux médias.
  • « Le Seigneur des Âmes Errantes : portrait poétique et visuel de René Husson, doyen des médiums spirites français » par Philippe Baudouin et Quentin Bruet-Ferréol, qui explore l’univers du spiritisme à travers le parcours de René Husson.
  • Portfolio #3 : Découverte de l’artiste Max Löffler, dont les illustrations rendent hommage à l’esthétique pulp avec une touche moderne.
  • « Le Pulp et la science-fiction : une histoire d’amour » par Antoine Daer, journaliste et essayiste, qui retrace les liens entre les pulps et l’émergence de la science-fiction en tant que genre littéraire.
  • « Le Pulp et le cinéma : influences et héritages » par Rafik Djoumi, qui analyse comment le cinéma a intégré et transformé les codes du pulp au fil des décennies.
  • « Le Pulp et la musique : une bande-son de l’imaginaire » par Ketty Steward, poétesse et musicienne, qui explore l’influence des pulps sur la musique populaire et les bandes-son de films.
  • « Le Pulp et la mode : du papier à la toile » par Patrick Dechesne, traducteur et historien de l’art, qui examine l’impact des pulps sur la mode et le design graphique.
  • « Le Pulp et la littérature : une esthétique de l’extrême » par Antoine Daer, qui discute de l’influence des pulps sur la littérature contemporaine et leur rôle dans l’évolution des genres littéraires.
  • « Le Pulp et la bande dessinée : héritage et renouveau » par Rafik Djoumi, qui analyse l’impact des pulps sur la bande dessinée et comment ce médium a intégré et réinterprété les codes du pulp.
  • « Le Pulp et la télévision : de l’écran au papier » par Ketty Steward, qui explore comment la télévision a adapté et popularisé les thèmes et esthétiques du pulp.
  • « Le Pulp et les jeux vidéo : une nouvelle frontière » par Patrick Dechesne, qui examine l’influence des pulps sur l’industrie du jeu vidéo et comment les jeux actuels rendent hommage à cet héritage.
  • « Le Pulp et la photographie : capturer l’instant pulp » par Antoine Daer, qui discute de l’impact des pulps sur la photographie contemporaine et comment les photographes intègrent ces influences dans leur travail.
  • « Le Pulp et la publicité : vendre l’imaginaire » par Rafik Djoumi, qui analyse comment la publicité a utilisé les codes du pulp pour séduire et captiver le public.
  • « Le Pulp et la politique : une arme de contestation » par Ketty Steward, qui explore comment les pulps ont été utilisés comme outil de critique sociale et politique.
  • « Le Pulp et la philosophie : penser l’imaginaire » par Patrick Dechesne, qui examine les implications philosophiques des thèmes abordés dans les pulps et leur influence sur la pensée contemporaine.
  • « Le Pulp et la psychologie : comprendre l’inconscient » par Antoine Daer, qui discute de la manière dont les pulps explorent les profondeurs de l’inconscient humain et leurs implications psychologiques.
  • « Le Pulp et la sociologie : une fenêtre sur la société » par Rafik Djoumi, qui analyse comment les pulps reflètent et influencent les dynamiques sociales et culturelles de leur époque.
  • « Le Pulp et l’écologie : imaginer un autre monde » par Ketty Steward, qui explore comment les pulps ont abordé des thèmes écologiques et environnementaux, anticipant des préoccupations contemporaines.
  • « Le Pulp et l’éducation : apprendre par l’imaginaire » par Patrick Dechesne, qui examine l’utilisation des pulps comme outil pédagogique et leur rôle dans l’éducation populaire.
  • « Le Pulp et la spiritualité : au-delà du visible »