On commence à bien connaître la mécanique des scénarios de la série des Destination finale : un groupe d’ados échappe de justesse à la mort dans une catastrophe, et la Grande Faucheuse, rivalisant d’ingéniosité, s’emploie à récupérer pendant l’heure trente de métrage les âmes qui lui ont échappé.
Dans les salles le 26 août, Destination finale 4 de David R. Ellis (un homme complet : il a été jusqu’ici comédien, cascadeur, directeur de la photo et réalisateur) reprend exactement la même recette en apportant un "petit" plus : le film a été tourné en 3D, d’où une abondance (visible dans la bande annonce ci-dessus) d’objets contondants de tailles diverses projetés vers l’objectif. Je ne vais pas être mauvaise langue : les trois premiers films étaient plutôt distrayants et réussis, et il n’y a pas de raison pour que celui-ci échappe à la règle. Ellis a déjà signé le deuxième volet de la série (avec un chouette carambolage routier avec troncs d’arbres volants pour commencer) et il est également le réalisateur du très marrant Des Serpents dans l’avion, avec Samuel L. Jackson.
Pour la 3D, bien sûr, comme pour Coraline récemment, tous les cinémas, de France ou d’ailleurs, ne seront pas équipés…