Ce recueil d’une cinquantaine de courtes nouvelles aborde tous les thèmes du fantastique, de l’horreur, de la science-fiction et de l’épouvante. Il y est question de vampires, de fantômes, d’aliens, de morts vivants, du Diable, d’enfants possédés par le démon, de mutants, de tueurs psychopathes et de zombies…
Dernières nouvelles de l’enfer est ainsi un hommage à la grande littérature populaire telle que la pratiquaient les pulps américains dévorés par des millions de lecteurs. Mais Jérôme Leroy, dans ce recueil, rend aussi hommage aux grands maîtres de la série B, voire Z, comme George Romero ou John Carpenter.
Dans le même temps, il s’amuse également à subvertir les codes du fantastique et à renvoyer à travers ces nouvelles une vision décalée et critique de notre société. Les créatures épouvantables qu’il met en scène n’échappent pas au chômage, aux problèmes conjugaux et connaissent des difficultés pour se loger ou faire valoir leurs droits à la retraite.
On l’aura compris, les moments d’épouvante pure et les chutes surprenantes de ces histoires n’empêchent pas l’humour ou même la tendresse.
Un mot de l’auteur
J’ai toujours aimé avoir peur des monstres qui n’existent pas. Cela m’évite d’avoir peur des monstres qui existent vraiment. Les fantômes, les vampires, les zombies, les mutants, les extra-terrestres, les goules, les possédés, les démons n’existent pas. Enfin, c’est ce qu’on me dit. Allez savoir. Dans Dernières nouvelles de l’enfer, je me pose la question en essayant de raconter des histoires qui font peur, qui font rire ou qui provoquent l’émotion. Parfois les trois en même temps. Et puis je devais bien, depuis le temps, rendre hommage à tous ces écrivains et cinéastes qui ont oeuvré dans les mauvais genres et ont enchanté et enchantent par la terreur ou l’humour mes insomnies.
Jérôme Leroy