A découvrir avec un peu de retard les éditions Callidor et leur collection l’âge d’or de la Fantasy et ces trois titres notamment !
Avec le Serpent Ouroboros : » Sur la lointaine Mercure, les trompettes de la guerre viennent de retentir, les tambours de chanter le fracas des armes et les épées de se parer de leur manteau de pourpre. L’honneur des Démons a été foulé aux pieds par le roi de Sorcerie, et pour laver l’affront, le seigneur Juss et ses alliés s’apprêtent à livrer un combat épique. Leur périple les conduira à travers forêts et déserts, mers et marais, au coeur des fabuleuses contrées de la terre du milieu, depuis leur majestueuse Démonie aux mille montagnes jusqu’aux plus hautes cimes enneigées de la terre.
En 1954, aucun texte ne semblait pouvoir rivaliser d’imagination et de style avec Le Seigneur des Anneaux, sinon l’oeuvre, homérique et flamboyante, d’Eddison, la plus grande fresque de fantasy du début du xxe siècle, parue trente-deux ans plus tôt.
Illustré de main de maître par Emily C. Martin, ce roman inédit en français, traduit et préfacé par Patrick Marcel, rappelle l’importance de son auteur pour le genre, qu’il marqua d’une empreinte indélébile il y a près d’un siècle. »
Les Centaures : Aux centaures la plaine luxuriante, aux faunes la forêt centenaire et aux tritons l’océan infini. Protecteur des Trois Tribus et gardien des animaux, Klévorak, le roi du peuple aux six membres, maintient la paix entre tous, imposant sa loi. Mais celle-ci vient d’être violée, et voilà que les eaux se déversent du ciel crevé et que la race impie des hommes, frères du froid et de la mort, menace l’équilibre de la nature… Pris entre la mer salée, immense et terrible, et les glaives de bronze des Écorchés, les centaures et leurs frères vont devoir faire un choix.
En 1904, André Lichtenberger ouvre une nouvelle page de la littérature de l’imaginaire française. Avec Les Centaures, il devient le précurseur d’un genre encore à naître, endossant le rôle de pionnier d’une fantasy à la fois mythique et poétique. Superbement illustrée par Victor Prouvé en 1924, cette odyssée d’un âge oublié conte les périples de l’antique race, celle, sublime et terrible, qui ne tarderait pas à s’inscrire dans la légende.
Le Khan blanc : on le nomme Le Loup, le Père des Combats, l’Homme au Sabre Incurvé… Aventurier et vagabond, Khlit le Cosaque parcourt les montagnes et les déserts d’Asie en guerrier intrépide, ne répondant qu’à l’appel du sang et de l’acier. Mercenaire à la ruse légendaire, ce vétéran aux cheveux gris se défait de ses nombreux ennemis aussi bien grâce à son esprit affûté qu’au tranchant de sa célèbre épée. Toujours armé de cette lame que tous redoutent, il sillonne le monde en loup solitaire, l’oreille tendue. Car là où résonnent les trompettes de la guerre, Khlit n’est jamais loin…
Doté d’une plume incisive et directe, Harold Lamb est un maître de l’aventure. Complots, trahisons, batailles, épée mystérieuse… autant d’éléments qui font le génie de ce virtuose du récit. Préfacé par S. M. Stirling et superbement illustré par Ronan Marret, cet ouvrage rassemble la suite des aventures de Khlit, qui, né dans les pages d’Adventure en 1917, fête aujourd’hui son centenaire.