« la clé était devant lui.
La clé qui lui permettrait d’ouvrir les portes du passé et de voyager dans un monde disparu… » Lorsque vous allez ouvrir ce roman précieux et merveilleux, vous rencontrerez Jean-français Champollion en pleine effervescence prêt à découvrir le secret de la langue des hiéroglyphes. Nous sommes le 14 septembre 1822.
Après ce premier chapitre nerveux où l’auteur nous fait partager l’excitation et les tensions de la découverte, le suivant vous plongera dans la vallée des rois, dans le désert sous le soleil brûlant de l’Egypte.
L’expédition franco-toscane en Egypte pour le compte du Musée du Louvre notamment a déjà duré plus de sept mois lorsqu’elle arrive dans la vallée des rois, pour dessiner, relever les hiéroglyphes mais aussi prélever certains chefs-d’œuvres.
Dans cette vallée où la fraicheur des tombes contraste avec le soleil brûlant de l’extérieur, on suit avec émerveillement les découvertes, mais aussi les rencontres. C’est ainsi que l’auteur nous conte la rencontre entre le jeune Mustapha estropié au niveau d’un pied, et Champollion. Tous les deux vont se découvrir, et s’apprendre tant de chose et en partager tant d’autres. Leur amitié naissante, l’admiration du jeune Mustapha troublée par ce qu’il découvre qui va parfois à l’encontre de ses croyances et de ses connaissances sont touchantes. Le roman au fil de l’histoire et des aventures qui en découlent nous parle aussi d’autres trésors que ceux peints sur les murs des temples et des tombes : la lecture, la découverte, la réflexion, l’importance de la connaissance pour appréhender avec justesse le monde qui nous entoure … Ce roman se lit d’une traite, passionnant par bien des aspects et nous embarque surtout dans une aventure folle dont on peut retrouver les traces en admirant au Louvre le panneau de Séthi Ier et de la déesse Hator l’une des merveilles rapportées de l’expédition. A dévorer sans hésiter pour tous les passionnés d’égyptologie et pour les autres aussi qui aiment les aventures et personnages hors du commun.