Jeune inspecteur de police tourmenté par la mort de son frère aumônier lors de la guerre du golfe, Saï est plein de fougue aussi accepte-t-il mal qu’une affaire de victimes vidées de leur sang lui soit retirée. Il n’en fait qu’à sa tête et va très rapidement être confronté à ce qui lui semblait encore inconcevable auparavant: des créatures monstrueuses! Un étrange individu combat l’une d’entre elles sous ses yeux et notre héros le prend en charge lorsque ses blessures semblent sérieuses. Peu de mots échangés mais une confiance se met en place rapidement, instinctivement. L’enquête se corse par contre, puisque c’est une organisation vampire faisant des expérimentations qui est à l’origine des atrocités ambulantes semant ça et là la mort.
Le récit est essentiellement centré sur Saï et sa relation avec Hagi, le vampire doté de bonnes intentions. Hirotaka Kisaragi introduit aussi l’organisation visant à détruire ces êtres surnaturels. L’accent est mis sur les relations entre les personnages et le graphisme suit cette ligne, ne se préoccupant guère de décors. Il s’agit surtout de voir de beaux jeunes hommes en action, en discussion sérieuse ou dans des situations de rapprochement. Le tout est très soft, et les designs sont assez communs. Les vampires ne semblent même pas constituer une menace bien angoissante, les combats étant dynamiques mais expédiés avec facilité. Une mini interview des producteurs est incluse, horripilante d’autosatisfaction.