Prenez un jeune garçon des rues, Apollodore qui tente tant bien que mal de survivre de manière correcte, en fuyant ceux qui voudraient l’utiliser et le faire sortir du droit chemin. Apollodore est orphelin est a trouvé refuge dans un vieil hôtel abandonné, à la réputation catastrophique, adossé à un cimetière dans le grenier duquel il s’est installé un petit nid presque douillet. Cet hôtel est particulier car il va régulièrement rendre visite à des pensionnaires pas comme les autres dans les chambres du premier étage. Apollodore a décidé de partir tenter sa chance et la richesse en Amérique avec son ami Gastard Tourteau.
On aime cette histoire qui remonte un peu le temps après une entrée fracassante et alors que les choses s’accélèrent, Apollodore va faire ses adieux à ses amis. Mais ils sont comment vous dire particuliers : Il y a Suzanne (je vous laisse découvrir) ; Serpolette Pompier qui perd la mémoire ; et Petimore Querpotz. Tous ont un point commun : ce sont des fantômes et le saviez vous quand les fantômes restent trop longtemps dans un endroit, ils perdent la faculté d’en sortir et restent prisonniers. On adore les descriptions qui sont faites de leurs chambres avec le temps qui s’est figé dans l’une ; le petit côté teigne de l’autre qui vit avec un vrai chat bien vivant, Marie-Marielle. Il faut vous dire qu’il y a aussi une troisième chambre qui fait peur à tout le monde y compris aux fantômes. Quel esprit y est enfermé ? Quel sera son rôle dans cette histoire étonnante ?
L’auteur nous embarque donc dans une drôle d’histoire pleine de surprises et de rebondissements, portée par des illustrations en couleurs qui donnent une vie toute particulière à l’histoire et aux fantômes notamment. On aime les références historiques dont Frédéric Chevaux a émaillé son récit et cette idée que même face aux difficultés et aux menaces de brutes épaisses et malhonnêtes certains peuvent s’en sortir la tête haute.
C’est une histoire très sympathique mêlant réalité et fantastique qui nous est proposé en partage ici. A dévorer sans hésiter.
