Tandis que le film de Robert Zemeckis cartonne au cinéma depuis le 21/11/07, le jeu de plateau des Editions UBIK est déjà disponible. Cependant, loin de n’être qu’un simple remake calqué sur l’histoire, Beowulf sort de l’ordinaire de bien des façons.
D’ordinaire, les jeux de plateau ressemblent souvent à de simples parcours plus ou moins semés d’embûches, mais pas Beowulf. En fait, le nouveau jeu des Editions UBIK est avant tout un jeu de stratégie bien plus complexe qu’il n’y paraît. Si les règles sont assimilées dès la première lecture, les parties s’avèrent singulièrement variées.
En fait, chaque joueur possède dix figurines représentant les principaux protagonistes de l’histoire mouvementée du héros légendaire. Chacune a une certaine valeur en diamants, allant de un à quatre, représentant sa force, mais aussi son potentiel en gain ou en perte de points. À cela s’ajoute de petites tuiles de cartons, autant de récompenses et de dangers épiques parsemant la route de Beowulf. Piochées au hasard par les joueurs, ces marqueurs sont placés sur le plateau de jeu sur des cases formant des lignes et des colonnes.
Au fil de la partie, chaque protagoniste choisit donc de positionner une tuile ou l’une de ses figurines. Toutes deux sont placées à l’initiative des joueurs et ne peuvent plus êtres déplacées sauf effet spécifique ou capacité spéciale générée par une pièce. Il faut aussi noter que certaines tuiles peuvent couper en deux ligne et colonne pour en diminuer la valeur ou même «détruire» d’autres tuiles avantageant les adversaires.
Dès la manche terminée, les points sont compté en additionnant les valeurs des tuiles placées le long de la ligne et de la colonne se croisant sur une figurine. Les récompenses portent des valeurs positives en opposition aux dangers dont les montants sont négatifs. Le chiffre final est ensuite multiplié par le potentiel de la figurine en question. Si le total définitif est supérieur à zéro, le joueur reçoit autant de points de saga. Dans le cas contraire, il perd la différence. Bien évidemment, le vainqueur de la manche est celui qui totalise le plus grand nombre de ces points.
Le plateau de jeu est constitué de trois zones distinctes, la dernière étant deux fois plus grande que les premières. Chacune est un acte de la quête héroïque de Beowulf où il affronte un adversaire distinct. La partie se joue donc en trois manches et il est possible de conserver les tuiles non jouées de l’une à l’autre. Ce qui renforce encore la stratégie et les possibilités.
Pour résumer, Beowulf repose sur un concept original, simple à comprendre, mais source de nombreuses parties différentes et rythmées. À essayer après avoir vu le film de Robert Zemeckis ou avant si vous préférez la découverte.