Après nous être intéressé au site de Stonehenge à l’occasion de la sortie du jeu idoine, restons dans le passé de notre terre pour aller vivre quelques années sur l’énigmatique Ile de Pâques où se dressent les fameuses figures de pierre nommées Moais.
MOAI, le jeu de plateau des Editions UBIK donne la possibilité de se trouver à la tête d’un clan Rapa Nui devant affronter l’inexorable épuisement des ressources îliennes, grignotées par la population locale, la déforestation pour la culture source de nourriture et, bien sûr, la sculpture des incroyables géants de pierre mondialement connus.
Sur le plan moral, MOAI nous confronte à notre propre destinée planétaire. Après tout, l’humanité toute entière ne se trouve-t-elle pas dans la même situation que les autochtones de l’Ile de Pâques dont la surface vitale n’a cessé de se restreindre jusqu’à l’épuisement total et le déclin de la population?
Sur le plan ludique, MOAI est avant tout un jeu de gestion des ressources. En effet, chaque clan Rapa Nui représenté par les participants doit jongler entre la forêt disponible capable d’apporter du bois nécessaire à l’élévation des Moais, les champs où s’effectuent les récoltes permettant de nourrir les siens et le volcan sur les flancs duquel il est possible de sculpter les massives statues.
La partie se déroule en tours successifs, plus ou moins riches en désastres et disettes, au terme desquels a lieu le bilan de chaque clan.
Lorsque la carte Amiral Roggeveen (historiquement le premier européen à poser le pied sur l’île) est tirée de la pioche, le dernier tour s’amorce qui proclamera le vainqueur. À savoir, celui ayant élevé les Moais les plus hauts et/ou possédant la population survivante la plus importante.
Bref, MOAI est un jeu d’aspect écologique aux parties intéressantes récompensant les meilleurs gestionnaires des ressources disponibles. Aussi, si l’histoire de cette terre légendaire vous intéresse, n’hésitez pas à acquérir ce jeu.
Protégez vos ouailles et n’oubliez pas d’élever ces géants de pierre qui intrigueront durant tant d’années les scientifiques de tous pays.