Suite et fin de notre compte rendu du Festival de Gérardmer 2025. Pour revenir à la première partie, cliquez ici !
IN VITRO — Hors compétition
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de Will Howarth et Tom McKeith (Australie)
Nous sommes dans un futur indéterminé où le clonage animal est devenu une réalité courante. Jack et Layla vivent de leur petit élevage, et ils dupliquent leurs têtes de bétail, a priori un procédé idéal pour s’assurer un cheptel inépuisable. Mais le génie génétique a tout de même des ratés, certaines bêtes ne sont pas viables et, du reste, les affaires ne vont pas fort : le pays (et peut-être le monde) est en crise, il n’y a plus foule pour acheter de la viande. L’inquiétude s’installe pour de bon dans l’esprit de Layla quand elle découvre que son mari ne s’est pas contenté de cloner des spécimens bovins…
Le tripatouillage de l’ADN ouvrait grand la voie à un film de monstre comme on en a vu tellement (l’on pense par exemple à Isolation de Billy O’Brien, autre histoire d’horreur agricole, Grand Prix du festival en 2006). Or pas du tout : Jack joue à l’apprenti-sorcier dans son coin, mais la finalité de ses expériences déjoue toutes nos attentes. Les ressorts dramatiques de l’histoire n’ont rien de science-fictionnel, ils relèvent de la peur intemporelle de l’échec — échec professionnel, de la vie de famille, de la vie de couple. Le drame ne manque pas de suspense bien qu’il se joue pour l’essentiel à deux ou trois personnages, pour ainsi dire sans effets spéciaux et dans un décor unique. Malgré une petite commodité de narration par-ci, par-là, voilà une production modeste (en termes de budget) qui apporte la preuve que des moyens restreints ne sont pas un obstacle dès lors qu’on tient une bonne idée et qu’on est capable de la convertir en excellent scénario.
IN A VIOLENT NATURE — Compétition
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de Chris Nash (Canada)
En 2014, Chris Nash a tourné Z comme Zygote, court métrage qui concluait l’anthologie The ABCs of Death 2. On n’avait pas trouvé ça terrible, à l’époque, mais c’était il y a dix ans. Cette fois Nash a eu la chance de tourner son premier long métrage, on va voir ce qu’on va voir. Cela dit, sur le papier, ce n’est pas gagné : une bande d’étudiants en week-end dans une cabane, la forêt tout autour et un tueur masqué qui les étripe les uns après les autres. On a vu déjà ça cent mille fois, et le film se retrouve quand même en compétition.
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Le truc en plus qui doit faire toute la différence, c’est la mise en scène, très conceptuelle, tout en longs plans-séquences, parfois fixes, dans lesquels le réal’ prend tout son temps pour suivre les allées et venues de son assassin. Comme un Vendredi 13 où l’on passerait beaucoup de temps avec Jason, et beaucoup moins aux côtés des victimes. Le bonhomme est souvent cadré de dos, il avance d’un pas lourd à travers les fougères et dans les cui-cui des oiseaux (il n’y a pas de musique). Ça fait l’effet d’une rando derrière un guide qui ne lâche pas un mot. Alors c’est long, heureusement les meurtres sont tous très sanglants, et comme le bétail étudiant se monte à sept têtes, il y a matière à imaginer autant de tortures originales qui, ponctuellement, trompent l’ennui (la scène du yoga en bord de talus est sans doute la meilleure ; l’éclatement d’une boîte crânienne filmé en top shot n’est pas mal non plus). Mais on a la franche impression que dans cette entreprise, c’est le malicieux Mister Nash qui s’amuse le plus avec ses longues séquences statiques, étirées au-delà du raisonnable. On se sent prisonnier du film. Une vraie prise d’otages de spectateurs.
RUMEURS (RUMOURS) — Compétition
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d’Evan Johnson, Galen Johnson et Guy Maddin (Canada/Allemagne/Hongrie/USA)
C’est l’histoire d’un Français, d’un Américain, d’une Anglaise… ça commence comme une histoire drôle, et c’est un peu l’objectif, faire rire — en tout cas ricaner — au moyen d’une satire où des chefs d’État et de gouvernement se retrouvent livrés à eux-mêmes en pleine forêt. Réunies dans le parc d’un château en Allemagne pour le sommet annuel du G7, les élites s’aperçoivent à la nuit tombée que le personnel qui leur servait le dîner a disparu. Et saperlipopette, il n’y a plus aucun réseau pour appeler à l’aide. Les voilà seuls au monde, ce qui réduit à trois fois rien leur statut privilégié de grands dirigeants. La petite bande part dans les bois au clair de lune à la recherche d’une explication et d’une main secourable…
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Les cinéphiles pointus savent qui est Guy Maddin, réalisateur canadien d’une douzaine de longs métrages d’art & essai fort bizarres, par essence non commerciaux et plus ou moins hermétiques. Cate Blanchett a beau être de la partie (ainsi que d’autres vedettes : Charles Dance, Alicia Vikander, Denis Ménochet dans le rôle du président français… ils sont tous très bien), Maddin ne change pas son fusil d’épaule : Rumeurs accumule des scènes surréalistes qui elles-mêmes empilent les questions sans jamais y répondre. Nos hauts responsables ne savent que blablater, ils s’avèrent quasi nuls pour se tirer d’affaire, c’est entendu, mais sinon on n’apprend presque rien d’une crise majeure, qui se joue hors cadre, et on n’en sait guère plus au sujet de mystérieux humanoïdes visqueux, sortis d’un marais et se réunissant en cercle dans les clairières pour se masturber. Les images surprennent, c’est sûr, et il y a sûrement quelque métaphore à creuser derrière tout ça, mais l’idée est périlleuse car on a vite fait d’associer l’onanisme des étranges créatures à la besogne intellectuelle du trio d’auteurs, si vous voyez ce que je veux dire… Le film comme ses personnages tournent en rond (dans une forêt nocturne de cinéma, c’est-à-dire avec des projos derrière chaque tronc — on y voit comme en plein jour), et on ne va pas se pâmer juste par principe, parce que c’est du « cinéma d’auteur » et que faire la fine bouche risquerait de donner l’air bête. Preuve qu’ils ont de l’humour et de l’imagination, les artistes ferment notre clapet par ce constat implacable : vous n’y pigez rien, c’est votre problème ; notre film, lui, est doté d’un très gros cerveau (voir la photo plus haut).
LA FIÈVRE DE L’ARGENT (RICH FLU) — Compétition
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Les puissants en prennent aussi pour leur grade dans Rich Flu, signé par le réalisateur basque du diptyque La Plateforme (2019 et 2024). Un mystérieux virus frappe les multimillionnaires et milliardaires du monde entier, qui tombent comme des mouches. La panique s’étend comme une traînée de poudre, et nos sociétés fondées sur le pouvoir de l’argent menacent de s’effondrer…
Le scénario ne s’embarrasse pas de considérations pseudo-scientifiques pour justifier son propos, partant simplement du principe que la distribution actuelle des richesses est des plus injustes (on a bien retenu la fameuse statistique selon laquelle la frange des plus fortunés, soit 1% à peine de la population mondiale, accapare à elle seule 43% des richesses), que le système ne pourra perdurer éternellement et donc que, d’une manière ou d’une autre, il faudra bien un jour qu’il prenne fin. La première moitié du film file à 100 à l’heure : passé les premiers morts (un capitaine d’industrie par-ci, un monarque par-là, le Pape…), chacun se démène pour sauver non pas ses actifs — synonymes de mort subite — mais pour s’en débarrasser et sauver sa peau. Le jeu de massacre est bourré d’ironie, les élites aux poches pleines de dollars se comportent comme une meute aux abois, jusqu’à se retrouver dans la peau de migrants fuyant le monde occidental, plongé dans le chaos, en direction de contrées où le trop-plein de subsides n’a jamais été une inquiétude, l’Afrique !
Le sujet aurait pu donner lieu à un traitement humoristique de plus en plus grinçant, jusqu’au-boutiste, à la Hara-Kiri, mais le métrage ne poursuit pas par là. Le dernier acte de l’histoire adopte le ton du drame, dans un style quasi-journalistique. Au risque de dérouter une partie du public : les trois derniers quarts d’heure sont pour le moins arides, anti-spectaculaires, et nous font quitter la salle sur une ultime note désabusée et amère. Pas franchement dans « l’esprit Gérardmer », pourrait-on dire, toujours convivial et festif, mais bon : entre un slasher où les têtes roulent et une histoire de hantise où les apparitions fantomatiques glacent les sangs, il n’est pas interdit de prendre le temps de se poser quelques questions sur la nature humaine profonde, sur l’état du monde et sur son avenir que beaucoup, aujourd’hui, prédisent funeste…
LE MAÎTRE ET MARGUERITE (MASTER I MARGARITA) — Hors compétition
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De Mikhail Lockshin (Russie)
À l’origine, il y a un roman éponyme de Mikhaïl Boulgakov, écrivain (et médecin) russe mort en 1941 (à 50 ans à peine, il avait une mauvaise santé) et de son vivant étroitement surveillé par le régime de Staline. Surveillé car comme bien des artistes, Boulgakov était considéré comme subversif, il mettait son talent et son imagination au service d’une prose contre la dictature communiste. D’où cet imposant roman écrit et remanié pendant des années, de 1927 jusqu’à la mort de l’auteur, initialement auto-édité, vendu sous le manteau, et qui est aujourd’hui considéré comme une des plus grandes œuvres de la littérature russe, et de la littérature tout court.
Le Maître et Marguerite — le livre comme le film — entremêle trois arcs narratifs : un écrivain censuré, alter-ego de Boulgakov, voit sa dernière pièce de théâtre interdite de représentation en même temps qu’il rencontre l’amour de sa vie, la belle et fascinante Marguerite ; le diable en personne circule en ville histoire de rappeler son existence au bon souvenir des Moscovites, tous censés s’être convertis à l’athéisme d’État ; et deux mille ans plus tôt, en Judée, Ponce Pilate et Jésus s’opposent à la faveur d’une relecture allégorique des Évangiles qui, elle aussi, a pour dessein de fustiger les excès totalitaires des autorités soviétiques.
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Visuellement très ambitieux, foisonnant (la reconstitution du Moscou des années 1930 est magnifique, et on échappe au bête cliché occidental de la Russie toujours sous la neige), le film suit la voie tracée par son modèle littéraire : la charge de la fable se dirige à présent contre Vladimir Poutine, cela dit son succès n’a aujourd’hui rien de clandestin. L’an dernier, Le Maître et Marguerite a triomphé au box-office russe, relançant la popularité à la fois de l’œuvre littéraire et de son auteur, malgré la désapprobation officielle du Kremlin (qui n’a pas hésité à qualifier le film d’anti-russe et de satanique — ha ha !). Alors même si le montage s’avère un poil long et confus (plus de 2 h 30 où s’entremêlent la réalité et sa version transfigurée imaginée par l’écrivain, « le Maître », inspiré par sa muse Marguerite), la fresque est plus d’une fois très surprenante, grâce à une mise en scène qui ne manque pas de souffle et à un duo-vedette de comédiens — Evgeny Tsyganov et Yulia Snigir — sexy et attachant. Et il est fascinant de constater à quel point l’œuvre de fiction et la réalité peuvent se faire écho. Ouvertement opposé à la politique guerrière de Poutine et à l’invasion de l’Ukraine, le réalisateur Mikhail Lokshin a dû se mettre à l’abri. Il vit aujourd’hui à l’abri des foudres du régime russe, exilé aux États-Unis.
AZRAEL — Compétition
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d’E.L. Katz (USA/Estonie)
Non, il ne s’agit pas d’un spin-off des schtroumpfs ayant pour vedette le chat de Gargamel. Dans la tradition juive, Azrael est un ange, et pas n’importe lequel : c’est l’ange de la mort, alors en entrant dans la salle on s’attend à un soupçon de mysticisme dans ce premier long métrage d’un ex-collaborateur du magazine américain Fangoria. Nous sommes dans une forêt profonde, quelque part dans le monde. Où exactement ? On n’en sait rien, et il ne faut pas compter sur les personnages pour nous le dire : tous sont muets, la règle étant de subir une ablation des cordes vocales (ils portent une cicatrice en croix, comme un stigmate, sur la gorge). Le verbe est considéré comme un péché. Alors hormis un très bref monologue (à la demi-heure de métrage, en espéranto !), l’histoire se déroule sans aucun dialogue. Les personnages se définissent dans l’action, à commencer par le personnage-titre, une jeune femme en danger perpétuel, luttant pour sa survie.
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Voilà bien un film qu’il faut attraper en festival si l’on veut avoir une occasion de le voir sur grand écran. En France, en tout cas, quel distributeur oserait sortir en salles un survival gore, sans dialogues et qui serait sans doute interdit aux moins de 16 ans ? Le film n’est pas exempt de défauts (il est surtout répétitif et, pour tout dire, pas tellement logique : s’ils ne sont pas en mesure de parler, les personnages pourraient communiquer par signes, ce qu’ils ne font pas). Mais le spectacle est quand même plein d’atouts : l’interprète du premier rôle n’est autre que Samara Weaving, elle s’est investie à fond dans un rôle très physique où elle court, tombe, rampe, se bat de diverses manières contre une foule d’antagonistes. Les affrontements sont brutaux, sanglants, et la dimension mystique annoncée par le titre prend toute son ampleur dans le dernier acte, où l’on a enfin une idée de l’origine des créatures anthropomorphes et anthropophages qui rôdent tout partout. Certes, le scénario n’explique pas tout, et à la sortie, il reste des blancs à combler, mais on ne peut pas reprocher au scénario de conserver une part de mystère. Pour peu qu’on n’exige pas de tout savoir et de tout comprendre, la projection est très agréable.
THE MOOGAI — Hors compétition
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de Jon Bell (Australie)
Quelques lignes de texte liminaires nous rappellent une triste réalité : en Australie, nombreux furent les enfants aborigènes retirés de force à leur famille pour intégrer la société blanche de l’île-continent. Dans un but d’assimilation. Et le film nous raconte l’histoire d’un couple s’apprêtant, de nos jours, à la naissance de leur second enfant. Une fois le bébé au monde, la maman se rend compte de la présence invisible et menaçante d’un « moogai », un esprit voleur d’enfants, qui en a après son petit. La détresse de la mère est d’autant plus grande que personne autour d’elle ne prend au sérieux cette menace surnaturelle…
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Jon Bell, lui, croit à son histoire, il s’agit d’ailleurs du développement en format long d’un court métrage tourné en 2020, sous le même titre et avec les mêmes comédiens pour interpréter le couple de jeunes parents aborigènes. La peur de la jeune femme est semblable à celle qu’ont éprouvée, autrefois, toutes les femmes craignant que les Blancs viennent emporter leur enfant. On veut compatir, mais la mise en scène éculée paraît d’un autre âge, et il faudrait vraiment tomber soi-même du nid et n’avoir vu aucun film du genre pour se laisser surprendre, notamment par les apparitions d’une petite fille en robe blanche et aux yeux révulsés, qui vient ponctuellement avertir la mère de l’arrivée du monstre. Elle ne dit rien mais joue quand même très mal, et le fameux moogai n’est qu’un comédien filiforme portant un masque en latex. Quelques applaudissements polis en fin de projection.
ELSE — Compétition
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de Thibault Emin (France/Belgique)
Il y avait un film français dans la compétition, c’était celui-ci et c’est une autre histoire de couple traversant une dure épreuve. Le calvaire n’a rien de banal : pour des raisons inconnues — il y a peut-être un virus là derrière, ou tout autre chose —, les gens se mettent à fusionner avec leur environnement immédiat, avec les objets (le clochard sur le trottoir finit par faire partie de la chaussée, la belle allongée ne fait plus qu’un avec les draps…). Cassandre et Anx se trouvent bientôt coincés dans leur appartement tandis que le monde se remodèle et que le genre humain disparaît, englouti par la matière…
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L’idée est originale. On pourrait croire qu’elle est née de l’épidémie de Covid et de notre expérience du confinement, mais il est dit que le réalisateur Thibault Emin (venu présenter son film sur scène en portant le kimono d’intérieur de son héroïne — quel hurluberlu !) a porté son scénario pendant 14 ans avant de pouvoir le concrétiser à l’image. Le travail sur le design est conséquent, et les effets spéciaux de maquillage impressionnants. Cette belle direction artistique vient en renfort de l’excellent duo d’acteurs, Édith Proust et Matthieu Sampeur, afin que l’on supporte de rester enfermés avec eux, le temps de la séance, entre les quatre murs de leur appartement. Car l’action est, par la force des choses, un peu statique, et l’on comprend, passé l’heure trente de projection, que Thibault Emin a du mal à mettre un terme à son métrage : la dernière bobine (si l’on peut encore s’exprimer ainsi) fait évoluer l’univers du film vers une abstraction formelle totale, qui tire un peu en longueur. Avec un titre pareil, il fallait bien, c‘est vrai, proposer « autre chose » que ce qu’on a l’habitude de voir. De ce point de vue-là, c’est gagné, l’œil du spectateur est souvent surpris de ce qui se joue à l’écran. Tout de même, une expérience de cinéma exigeante. C’est peu de le dire, ça ne s’adresse pas à tout le monde.
LE PALMARÈS
On ne se rend pas dans un festival de cinéma pour assister à une compétition, d’autant que les bonnes surprises comme les déceptions nous attendent chaque année au sein de toutes les sélections — compétition et hors-compétition, avant-premières, rétrospectives, etc. Mais à Gérardmer comme dans la plupart des festivals, il y a des jurys et leur job est de remettre des prix… Voici donc le palmarès de cette 32e édition. Le Jury des longs métrages était composé de Vimala Pons (présidente), Jérémy Clapin, Caroline Poggi, Jonathan Vinel, Clotilde Hesme, Vladimir Cauchemar et William Lebghil. Celui des courts métrages rassemblait Emma Benestan (présidente), Olivier Afonso, Emma Chevalier, Théo Cholbi et Tiphaine Daviot.
GRAND PRIX
In a Violent Nature de Chris Nash
PRIX DU JURY (ex-æquo)
Rumeurs de Guy Maddin, Evan Johnson & Galen Johnson
Exhuma de Jang Jae-Huyn
PRIX DE LA CRITIQUE
Les Maudites de Pedro Martín-Calero
PRIX DU JURY JEUNES DE LA RÉGION GRAND EST
Les Maudites de Pedro Martín-Calero
PRIX DU PUBLIC
Oddity de Damian McCarthy
GRAND PRIX DU COURT MÉTRAGE
Les Liens du sang d’Hakim Atoui
Cela fait à présent 21 ans que Khimaira est présent au Festival du Film fantastique de Gérardmer ! Une fois encore, nous adressons tous nos remerciements à l’équipe d’Hopscotch Cinéma (anciennement le Public Système Cinéma) et à la nouvelle directrice du Festival, Aude Hesbert. Mille mercis également à Sophie Gaulier, Anthony Humbertclaude, Juliana Slawicki (SG Organisation, Nancy) et, encore et toujours, à la formidable équipe des bénévoles qui d’année en année nous accueillent avec leurs plus grands sourires et leur bonne humeur à l’entrée des salles. Rendez-vous l’année prochaine !