Résumé :
La fuite de Kislim et Al aura été brève, ils ont été rattrapés par les gardes du château menés par Chesvan,
Le fils légitime du roi n’aura vu que très brièvement Uluru.
Pour autant, le prince du royaume des neiges n’a pas renoncé à la princesse du royaume de feu : ils ont l’éternité pour se retrouver !
Notre Avis :
Déstabilisante, la narration de ce manga est assurément aussi son point fort.
Ce second tome débute des années après le précédent, paru au mois de mai 2024 en France aux éditions Glénat.
Le procédé ne relève pas de l’ellipse : les périodes occultées vont se découvrir à nous par le biais de flashbacks disséminés au sein du récit.
Certains plongeant aux origines du royaume des neiges.
L’ensemble va continuer de mettre en place l’univers de « De neiges et de flammes »,
De nombreux mystères subsistent, on citera notamment cette mystérieuse maladie qui s’attaque aux enfants, et trouveront probablement leurs solutions dans les épisodes à venir.
On en apprend un peu plus sur les pouvoirs magiques des deux princes.
Au japon, la série est éditée depuis 2021, à raison d’un tome par an.
Depuis leur retour à la cour, la situation de nos deux fuyards a évolué, seul fils légitime du roi du royaume des neiges Kislim a laissé la place qui lui revenait de droit à Al.
Un monarque dépité, aux motivations troubles, qui doit faire face aux reproches de sa promise qui a elle aussi bien du mal à comprendre les engrenages de la cour du royaume des neiges.
Un second recueil qui, il faut le reconnaitre, est moins trépidant que son prédécesseur. L’action est moins présente et ces éléments constitutifs laissent penser que Kiko Urino a voulu produire un tome de transition.
Elle donne un peu plus de profondeur à son récit, qui, il faut le reconnaitre, commençait comme une histoire d’amour naïve entre deux enfants liés par une promesse et un œuf de dragon.
Les bons sentiments sont tout autant présents ici : Kislim est un personnage d’une bienveillance et d’une innocence bienvenue.
On lui souhaite vraiment de retrouver la princesse Uluru.
Au niveau des graphismes sans démériter, on peut regretter une certaine uniformité : est-ce parce que l’histoire se focalise cette fois quasi-uniquement sur le royaume des neiges ?
La mangaka ressert son intrigue et n’utilisent plus autant les flashbacks ce qui rend inutile les ambiances graphiques distinctes. L’usage des trames est réduit au strict minimum.
L’intérêt pour « De neiges et de flammes » n’en reste pas moins présent, car il reste un shonen remarquable justement par sa différence avec les productions habituelles et avec une prise de risque à ne développer son univers que de façon très progressive.
Gageons qu’il n’est pas anodin que les éditions Glénat aient décidé de parier sur Kiko Urino dont ils publient également « Internet love » en novembre.