parce que la chasse aux monstres ne s’arrête jamais : Ils sont de retour, et cette fois-ci, ils sont montés en grade : ils sont apprentis. Ils ? : Jack, son mentor Agenou et Noémie. Et ça va chauffer
Dans cette nouvelle aventure, nos amis vont devoir partir vite grâce aux bottes de sept lieues de Jack pour sauver l’abbaye de Grobloc de la fin du monde. Ce sont les soeurs du Malheur perpétuel qui ont appelé à l’aide. Elles sont menacées par des Lourdauds. Agenou grogne (pas étonnant) dès le départ pour deux raisons, une évidente : les Lourdauds ne sont pas dangereux donc il ne voit pas l’intérêt ; l’autre plus secrète, c’est dans son village d’origine , là où vivent encore son frère et son père qu’ils doivent se rendent. Or, il n’y a pas mis les pieds depuis deux cents ans. Là, ils vont retrouver Champeau chasseur de monstre bidon qui a créé une société concurrente à la ligue Internationale des Chasseurs de Monstres. Tout au long du roman, on retrouve les fiches sur les monstres comme les Gobelins des Brumes, les Casques Rouges et puis en réel Mocheté, le monstre du Moche Ness (non, non, pas d’erreur, c’est le lac local ) qui cache un lourd secret ; le peuple des profondeurs guidé par Borborygme ; une statue de tante Prudence ; un Laglue et bien d’autres surprises encore.
L’enquête est menée tambours battant, les découvertes se multiplient, le complot parce qu’il s’agit bien de cela s’épaissit et nos amis par leurs réparties, leur capacité à s’adapter nous font passer un moment de plaisir rare. C’est léger tout en nous tenant en haleine. C’est frais parce que tout fonctionne : le scénario, la typographie et la mise en page, les illustrations délicieuses et folles. Les personnages sont vivants, intelligents et font pétiller les neurones des lecteurs en même temps que les leurs. Une deuxième aventure particulièrement réussie. Bravo