Le Club de l’ours polaire, tome 1 , Stella et les mondes gelés : elle s’appelle Stella Flocus Pearl et vous allez adorer ses aventures. Lorsque l’on fait sa connaissance, elle vient d’apprendre que Félix, son père, va partir en expédition et qu’elle sera confiée à sa tante Agatha. Pas folichon comme perspective, vous vous en rendrez rapidement compte.
En effet, Stella n’est pas une jeune fille comme les autres : trouvée par Félix dans la neige et élevée par lui, elle l’adore et vit dans un monde magique, avec un ours blanc nommé Mal-Léché et un cadeau d’avant anniversaire merveilleux : un igloo enchanté abritant une famille de pingouin heureuse et joyeuse et surtout autonome, et qui aime beaucoup qu’on lui chante des chansons.
Stella voudrait beaucoup partir en expédition avec son père Félix, membre du Club de l’Ours polaire, mais il est interdit aux filles. C’était sans compter sur l’amour inconditionnel de son père, et surtout sur l’indifférence, voire pire, de sa tante Agatha qui en un quart d’heure de discussions entre adultes avec son frère va embarquer Stella dans une aventure fantastique.
Au fil de ses aventures, elle va faire la connaissance de ceux qui vont devenir ses amis, Ethan magicien explorateur du club du Calmar géant ; Shay chuchoteur de loups, accompagné de son totem et surtout son ami Dragigus. Le début de l’expédition va très vite tourner à la catastrophe et les quatre enfants se retrouver séparés du reste de la troupe et partir à l’aventure seuls.
C’est au cours de ces aventures palpitantes qu’ils rencontreront un Yati, des voleurs cachés dans un drôle d’hôtel, des choux carnivores, des « engeleurs » et surtout là que Stella va découvrir ses origines.
Tout est pétillant est magique dans ce premier tome. Le rythme de l’écriture, les inventions, les détails, les créatures magiques qui se fondent dans le paysage comme si tout était naturel et normal. Il y a du Jules Verne, du Philip Pullman et bien d’autres choses encore dans ce premier tome mené tambour battant et impossible à lâcher. Une aventure initiatique, magique et d’amitié qui se dévore avant de plonger dans la suite.
Le Club de l’ours polaire, tome 2, le Mont des Sorcières : Et voilà ce que c’est de rapporter des souvenirs de ses expéditions précédentes. En effet, après avoir découvert que la marionnette de sorcière rapportée par Stella est doté d’une vie propre, Félix l’a enfermée au plus haut d’une tour de la maison pour éviter les ennuis, puisqu’elle ressemble trait pour trait à Jezzybella, la sorcière torturée par les parents de Stella et responsable de leur mort. Et il avait raison car l’expert en marionnette Erwin Rolfingston a bien confirmé qu’il s’agissait d’un avatar espion. Doutes confirmés par l’arrivée au dessus de la maison d’un vautour casseur d’os qui vient tout droit du Mont des Sorcières là haut au loin dans les Mondes Gelés.
C’en est trop pour Félix qui part en expédition directement interdisant à Stella de le suivre. Vous aussi, cette interdiction vous fait sourire ? C’est parti, parce que ses nouveaux amis, prévenus, arrivent à la rescousse et vont prendre d’abord d’assaut le club de l’Ours Polaire pour y récupérer le diadème et, du coup, s’enfuir à bord du dirigeable du président du Club du Chat de Jungle (le même qui inonde le club de lettres dénonçant la dangerosité et la méchanceté d’une princesse des glaces). Aucun remord, d’autant qu’à bord son fils Gidéon, particulièrement désagréable, va finir dans une position particulièrement inconfortable (on aimerait avoir de tels pouvoirs, parfois). La suite est absolument folle : atterrir sans dommages sur le Mont des Sorcières, traverser une salle pleine de requins volants ; avoir la vie sauve par l’intervention d’une chasseuse de sorcières, la jeune Cadi ; entendre la menace des loups damnés ; découvrir les dragons de glace ; faire la connaissance d’un génie à bord d’une couverture forteresse …
Ce deuxième tome pétille de malice, d’intelligence, d’invention et de découvertes toutes plus folles les unes que les autres. Il nous amène à un final étonnant où vous risquez, vous, d’être très surpris, et qui provoque l’inquiétude concernant Shay : comme quoi les apparences sont parfois trompeuses. Une menace se précise, un ennemi semble sur le point d’être découvert, un certain Collectionneur… de quoi nous donner une furieuse envie d’attendre la suite.
Très bien écrit, intelligent, imaginatif : idéal pour passer un excellent moment de lecture et des vacances de rêve.
Le Club de l’ours polaire, tome 3, l’Atlas Fantôme : Le troisième tome, très attendu, de Stella, de son père et de leurs amis commence mal . Ils sont bannis du Club de l’Ours polaire et interdits désormais d’expéditions. Pourtant les fans le savent, il faut absolument repartir à l’aventure pour traverser le Pont de Glace Noir, retrouver le collectionneur et le Grimoire qui seul pourra permettra à Stella de sauver Shay.
Village figé, gargouilles bien vivantes, dragons, sortilèges, créatures étranges, pouvoirs magique démultipliés… de nouveau Alex Bell nous invite à un voyage particulièrement riche en aventures et en émotions. Des découvertes étonnantes qui de nouveau invitent à l’imagination et à d’autres voyages. Magie, personnages absolument formidables et petits détails qui enthousiasment le lecteur. Un troisième tome haletant dans lequel on rentre comme on retrouve de vieux amis et qui nous embarque une nouvelle fois.