Alfar, un elfe noir, sent les ennuis arriver. Tombé en disgrâce, il ne peux plus retourner à Notre Dame de la Nuit, le château ambulant qui abrite ceux de son peuple au sein du terrible et étouffant ghetto. Soucieux de se racheter, il cherche à trouver une enquête dont la résolution lui permettrait de retrouver les faveurs de sa reine, et la mort du dernier des lutins ne semble pas susceptible de répondre à ce critère. Pourtant, très vite, il se retrouver pris dans les rets d’une intrigue qui le dépasse. Il va alors s’y mêler de plus belle.
 
Ce récit, très noir, est assez déroutant. Plaçant les créatures de fantasy dans un univers de bas-fond new-yorkais post-apocalyptique, où les hommes ont laissé la Terre aux créatures fantastiques alors que la température ne cesse d’augmenter, et que toutes les plantes ont disparu. La violence est omniprésente et, force est de l’avouer, un peu trop distillée inutilement dans l’ouvrage par ailleurs assez bien écrit.
 
Le roman est original, mais à ne pas mettre entre les mains les plus jeunes à cause de la crudité de certains passages. Précisons également que la fin est aussi surprenante que décevante. Requiem pour elfe noir est une expérience à tenter pour ceux qui sont lassés des sentiers battus de la fantasy.