Le film est en salle. Le retour de Michel Ocelot, le papa de kirikou, est toujours un événement. Cet artiste est un magicien. Il sait comme personne décrire des mondes imaginaires mais qui renvoient bien souvent à des réalités difficiles de notre monde réel. Personne ne sait comme lui créer des univers singuliers, hauts en couleurs avec des personnages aux caractères bien trempés en lutte entre le bien et le mal. Le travail d’illustration de ses films et de la version album est toujours magnifique comme ici avec l’album que nous vous présentons en ce début de vacances.
Ici tout se passe à l’heure de la pause dans un chantier et tout le monde demande à la conteuse de raconter une histoire. Lorsqu’elle demande à son public de quelle histoire ils veulent entendre parler, touts ont plein d’idées, pleines de rêves et de lumière. Alors elle décide de leur conter d’abord celle la plus ancienne en pays de Koush. Ainsi l’histoire du pharaon Tanouékamani et tout un univers de temples, de palais, de dieux à l’allure fantastique va défiler sous nos yeux éblouis.
Quand l’histoire s’achève, le public reste sans voix, subjugué, et une femme dit que lorsqu’on a aimé une histoire, on n’a pas envie de parler. La conteuse va alors leur conter la suivante, au Moyen-Âge, en Auvergne avec le Beau Sauvage. Ainsi commence l’histoire d’un petit garçon dont le père très puissant a enfermé pour toujours son principal ennemi dans un cachot. Le petit garçon va avoir un destin hors du commun… Enfin c’est au XVIIIe siècle que se déroule l’histoire de la Princesse des Roses et le Prince des Beignets. C’est en Orient avec les couleurs, les odeurs, les saveurs des contes des Mille et Une nuits que nous embarque l’histoire. Là encore les jeux de couleurs éclatantes, les dorures, les destins extraordinaires nous embarquent au fil de la voix de la conteuse pour un voyage extraordinaire.
Trois contes, trois ambiances, des messages de lutte contre les injustices, avec des jeux d’ombres et de lumières qui animent tous les albums merveilleux de ce conteur fantastique qu’est Michel Ocelot. À ne manquer sous aucun prétexte.