Elle s’appelle Elisabeth et elle va devenir l’une des plus grandes artistes et portraitistes du XVIIIe siècle. Quand on fait sa connaissance, elle est au couvent comme souvent pour les jeunes filles de sa condition et de l’époque. Elle rêve déjà de dessiner, de peindre et ne s’en prive pas dès qu’elle le peut. Son père adoré portraitiste ne lui a-t-il pas dit en admirant son coup de crayon : « tu seras peintre, mon enfant, ou jamais il n’en sera » ? Portée par l’amour de son père, ses encouragements, la petite Elisabeth, qui bientôt rentrera chez elle, saura peu à peu vaincre les deuils, les échecs et peu à peu grâce au soutient de certains artistes amis de son défunt père faire les bonnes rencontres et se rapprocher peu à peu des riches princesses de Versailles et un jour faire le portrait de la jeune reine Marie-Antoinette avant d’être emportée par le souffle de l’histoire et la Révolution. On aime toujours le principe de la collection qui nous permet de découvrir l’enfance de tel ou tel personnage plus ou moins célèbre avant d’accélérer sur la fin de sa carrière en donnant au lecteur assidu l’envie d’aller plus loin et d’en découvrir davantage. Très bien écrit, raconté par l’héroïne elle-même. À lire et partager pour découvrir une très grande artiste.