Edgar n’est pas un matou de salon, non juste un chat pelé qui vit au fond d’une impasse au nom improbable : l’impasse cornichon. Un beau jour alors qu’il rêvasse de jours meilleurs, il rencontre Angus, un rat hâbleur et au langage fleuri et délicieusement incompréhensible. Il promet à Edgar des jours meilleurs en lui disant qu’il peut lui transmettre un pouvoir magistofique. Alors figurez vous que le pouvoir serait la « livrelecture » . Il arrive à convaincre le matou affamé de goûter aux pages de brouillons que jette chaque jour l’écrivain du coin. La rencontre d’Edgar avec l’écrivain et celle d’Angus réconcilié avec les mots vont changer leur destin. On aime cette histoire qui joue avec les mots et ses deux héros totalement craquants. On aime l’histoire qui mène au livre, à la joie de jouer avec la langue, les mots seuls capables de réunir ceux qui d’habitude sont des ennemis redoutables. Une histoire maligne et drôle, des illustrations tendres et foutraques comme on aime avec des petits détails cachés dans les pages qui font le bonheur du lecteur et un cri d’amour pour la langue et les livres