Dans la ville de Basile, on raconte que la forêt est dangereuse. Dans la forêt de Lenno, on dit que la ville n’est pas un endroit à fréquenter.
Un jour Basile, qui depuis longtemps regarde la lisière du bois depuis sa fenêtre et son jardin, va pousser le portillon et s’enfoncer peu à peu dans le sous bois.
Au fil des minutes, il ramasse des trésors, ouvre de grands yeux et peu à peu perd la notion du temps et des lieux. Au détour d’un sentier, il se trouve face à un étrange garçon accompagné d’un drôle d’écureuil volant (tient donc une créature de Philippe-Henri Turin qui se glisse dans le décor ). Les deux garçons se rendent vite compte qu’on leur a dit la même chose, et Lennon invite Basile à rejoindre son peuple qui prépare la fête des couleurs. A partir de là, Basile va faire une découverte extraordinaire sur la forêt et l’arrivée de l’automne, vous verrez.
Quand il rentrera chez lui, ses parents tellement contents qu’il soit revenu indemne ne le gronderont pas trop et surtout le féliciteront pour son imagination fertile et débordante : des gens qui fabriquent les couleurs de l’automne, mais quel blagueur ce fiston.
Comme quoi les adultes parfois, restent coincés dans leur bulle et ne peuvent pas imaginer qu’un peu de magie et de merveilleux existe encore dans notre monde. Heureusement ils ne sont pas tous comme cela et vous allez adorer lire ou entendre votre enfant vous lire cette histoire. Surtout en cette fin d’été, lorsque les arbres prendront leur plus belles couleurs, pensez à Basile, Lenno et à son peuple en action.
Un album où se mêle les thèmes de la rencontre, de la peur de l’autre, de la découverte et du merveilleux. Magique et illustré avec douceur et le talent qu’on connait à l’illustrateur pour jouer avec les couleurs. A découvrir.