Pour un Français disons ordinaire, l’empereur autrichien François-Joseph et son épouse Sissi sont indissociables du cinéma des années 1950 et des films kitchs d’Ernst Marischka avec Karlheinz Böhm et, bien entendu, la toute jeune Romy Schneider. Pour un Autrichien, ce n’est peut-être pas la même chose, en tout cas c’est ce que laisse penser le dernier album de Dragony, riche d’une douzaine de morceaux de power metal symphonique tournant autour des Habsburg et, donc, du fameux couple impérial (il est vrai qu’un groupe de metal français sortant un album sur Napoléon III et l’impératrice Eugénie, ce serait quand même super bizarre). Rendez-vous un peu après le concert du Nouvel An (euh… aura-t-il seulement lieu ?) pour découvrir Viribus Unitis, le cinquième album du sextet viennois, disponible à partir du 15 janvier. Et un peu avant ici même, sur Khimaira, où le groupe viendra nous présenter ses vœux et s’expliquer en interview sur cette étrange attirance pour les ors impériaux et les robes à crinoline.

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