Une agence d’exploration spatiale souhaitant rentabiliser au mieux ses missions, sans trop dépenser ni en appareillage ni en équipage, a eu l’idée géniale de transformer une partie de ses locaux en centre de détention pour prisonniers condamnés à perpétuité. De fait, le recrutement est facile ! Ajoutez à cela une intelligence artificielle dernier cri capable de piloter tout en faisant régner une discipline expéditive à bord, et « top départ ».
Dans Les anneaux d’Arktus de Xavier Watillon, parut aux Éditions Nutty Sheep, le lecteur suit le quotidien morose de ces membres d’équipage « engagés » contre leur gré et soumis à la dictature de l’ordinateur de bord. Ce dernier suit sa programmation et s’assure de remplir ses objectifs de mission, même lorsque ceux-ci évoluent.
Toutefois, lorsque l’on place des prisonniers dans une vieille frégate, retapée à moindre coût et dirigée par une entité électronique, la finalité du voyage se fait vite incertaine. C’est ce que va réaliser l’un des pauvres bougres du bord, désigné par l’ordinateur pour être le « fossoyeur » attitré. Un individu presque ordinaire qui se retrouvera le principal vecteur d’un avenir imprévu.
Une mission d’analyses et d’exploration, des découvertes hors du commun, un équipage prêt à tout pour recouvrer sa liberté, l’ensemble sous la coupe d’une intelligence artificielle aussi froide que ses circuits, bref, une aventure à découvrir au fil des pages !
Un roman de space-opera attachant, bien écrit et bien ficelé. Une lecture agréable tissée de mystères et de psychologie.
En conclusion, encore un livre à découvrir aux Éditions Nutty Sheep.