Le monde n’est plus qu’un ensemble d’îlots, les dérivantes, qui voguent sur un gigantesque océan. Après la mort de son père, Papille et sa mère ont fuit un oncle tyrannique et alcoolique pour trouver refuge auprès du seigneur de leur dérivante. Mais après avoir assisté à des événements que Papille n’aurait pas du voir, sa mère se retrouve condamné au jugement du dragon : elle doit pénétrer dans une caverne habité par un dragon et en ressortir vivante et saine d’esprit pour bénéficier d’un jugement non coupable. Une course contre la monter pour la sauver s’engage !
Les Dérivantes, premier tome, avait pour lui d’apporter une fraîcheur plus que bienvenue dans un genre qui ressasse trop souvent les mêmes valeurs. Le cadre posé, ce second tome peut déployer l’intrigue long terme de la série. Pour notre plus grand plaisir, car à défaut d’être originale, elle possède une dimension à la fois poétique et tragique qui rend encore plus touchants des personnages déjà bien sympathiques.
L’intrigue propre à ce second volume n’est pas plus originale, mais le défaut est cette fois plus flagrant. Elle fait même sombrer l’histoire dans la facilité et rend celle-ci assez décevante – d’autant plus que le plaisir de découverte du premier tome n’est plus d’actualité. Excepté la chute, qui plutôt que de jouer la surenchère façon « et l’héroïne est en fait le super messie attendue » conserve une dimension très humaine. Voilà qui sauve largement ce second épisode, dont les personnages sortent encore plus attachants qu’avant et qui donne finalement bien envie de lire la suite !