Elle s’appelle Emma King et dès les première pages vous saurez très vite que vous ne pourrez plus vous passer d’elle. Du décès de sa mère dans les premières pages du roman et de la suite, cette fille d’expert de l’ONU, envoyée en pensionnat en Suisse, à l’institut Adler, par un papa perdu par la mort de son épouse et noyé dans le travail passionnant d’expert pour l’UNESCO.
Or, Edgar King a décidé brutalement de retirer sa fille et de la garder près de lui (quitte à ce qu’elle fasse ses études par correspondance). Cette première aventure va entraîner la jeune Emma loin de ses amies (une seconde famille très attachante) à la découverte de la ville de Venise. Elle y rencontrera le jeune Kieran, mystérieux et beau secrétaire particulier de son père, qui va en plus de ses fonctions se voir confier la charge de chaperon/nounou pour la fille de son patron (ils apprécient moyennement tous les deux l’attention paternelle) et partir à la découverte de Venise, celle des cartes postales mais aussi des lieux secrets, des ruelles que les touristes et leurs guides ne connaissent pas. Car très vite une enquête va les absorber, l’Ogre (organisation de cambrioleur) prépare un nouveau coup à Venise, qu’il faut absolument empêcher. Mais cette mafia du vol est dangereuse et ne fait pas de cadeaux.
Comme à son habitude Nathalie Somers, entraine le lecteur dans un univers complexe (descriptions passionnantes, secondes rôles totalement indispensables) et noue une intrigue qui nous mêne à cent à l’heure dans les rues et sur les canaux de la Sérénissime.
Un premier tome totalement réussi dont on vous taira les détails de l’intrigue mais que vous allez adorer, avec des héros et notamment une héroïne, moderne vivante et attachante. On aime beaucoup.