Ce quatrième album du duo hongrois n’apporte pas vraiment son lot de nouveautés puisque The moon and the nightspirit livre avec Mohalepte un album dans la parfaite continuité du précédent Osforras sorti en 2009. Après tout, pourquoi changer une formule qui fonctionne ? (non je ne fais pas forcément allusion à Omnia mais j’y reviendrai dans une prochaine chronique)
Une grande homogénéité ressort de l’album, trop peut-être au point que lors de la première écoute on peut avoir l’impression d’avoir écouté 8 fois le même morceau. Il est vrai que le chant en hongrois, aussi délicieux et savoureux soit-il, n’aide pas franchement l’auditeur. Les compositions sont soignées et distillent toujours une musique pagan folk et onirique qui plonge l’auditeur dans le folklore et les légendes hongroises. Souvent contemplatives, certaines envolées musicales sont fortes appréciables (« Holdvarazsolt »). La complémentarité des voix fonctionne elle aussi toujours à merveille car lorsque Mihaly lâche sa voix rocailleuse cela contrebalance magnifiquement la voix éthérée de Agnes (« Idebenn »).
Malgré un manque certain de fraîcheur, si vous avez aimé les précédents albums de The moon and the nightspirit vous ne sera pas déçu par celui-ci. Alors pourquoi boudez votre plaisir ?
Disponible sur Prikosnovénie
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