Collégiale Saint André, Chartres, de nos jours


La collégiale Saint André, située dans le vieux Chartres au bord de l’Eure, accueille jusqu’à la fin du mois d’août 2019 certaines des sculptures de Christophe Charbonnel.


D’autres, plus colossales, sont disséminées un peu partout dans la ville.
Leur venue en pays beauceron n’est pas anodine, Athéna, Orphée et le Veilleur ont chacun une mission.


Mais la présence du dieu des mers, Poséidon, soulève beaucoup de questions, en ces lieux consacrés à la terre. L’océan de verdure que forment les champs de céréales au printemps a depuis peu rejoint les silos qui fourniront les meuniers modernes. Il faut donc chercher une autre piste.


En fait il y en a deux :


Peu de personnes le savent mais la cathédrale de Chartres est construite sur le point de convergence de 14 cours d’eau qui n’en forment plus qu’un, empreint de courants telluriques très puissants. Il ne faut pas moins que le pouvoir d’un dieu pour canaliser ce flux et assurer l’équilibre des forces en présence.


Au sortir de cette épreuve, Poséidon doit reprendre des forces.


« Après l’effort, le réconfort », c’est bien connu.

D’où la deuxième raison de la présence du dieu marin. La période est propice aux rencontres entre les nymphes des plaines et les vents qui peuplent la région.

Poséidon s’invite tout naturellement à la fête afin de profiter du repos
du guerrier, tant mérité après son exploit.


Merlinéa


(Pour plus de détails sur les nymphes des plaines et les vents voir « La
danse des fétus de paille » sur ma page Facebook Merlin Merlinéa)
(sculpture de Christophe charbonnel)