Candor. Ville idéale. Les problèmes n’existent pas, la réussite est totale, c’est un monde parfait crée par Campbel Banks suite à un drame familial. Les gens sont manipulés par des messages subliminaux qui leur dictent leur conduite à tenir : «Ne gaspille jamais nos ressources naturelles», «Gardons toujours une distance respectueuse», «Ne menace jamais la sécurité d’autrui». Ainsi, les gens sont heureux et vivent une existence proche du bonheur absolu. Face au père, il y a le fils, Oscar Banks. Tandis qu’il fait tout en apparence pour être le fils idéal, il mène en parallèle un trafic qui permet à ceux qui le veulent de s’enfuir de la ville. Il a aussi une petite amie, Mandie. Puis arrive Nia, nouvelle habitante de Candor venue avec ses parents, désireux d’avoir une vie parfaite. Nia est une jeune fille rebelle qui n’a pas la langue dans sa poche et n’hésite pas à braver les interdits. Oscar en tombe amoureux. Leur relation est déjà fragilisée mais elle bascule le jour où Nia est recadrée. Elle devient amnésique et totalement différente de la jeune fille qu’a aimée Oscar. Il va tout tenter pour lui redonner la mémoire. Ce n’est pas sans danger, surtout qu’il risque d’être percé à jour par son propre père. La tension est à son comble.
Un roman de science-fiction aux éditions Thierry Magnier, ça ne peut pas être mauvais. C’est ce que je me suis dit en toute honnêteté et je ne me suis pas trompée. Il est vrai qu’on ne rentre pas aisément dans l’histoire et le roman lui-même n’est pas facile d’accès. Mais il faut persister dans la lecture car on ne ressort pas indemne de cette histoire qui mêle habilement science-fiction, thriller et romance. La trame est assez classique mais très efficace et la fin particulièrement glaçante. Un premier roman de Pam Bachorz. Une belle découverte.
Candor est un roman sec, froid, tranchant, qu’il lire absolument.