Cythèle, hiérache de Plutonis, a retrouvé l’âme de son mari. Elle est maintenant sur la piste de l’esprit de son fils. Sa quête l’entraîne sur le monde de Mytheiril, toujours accompagnée de Triliock l’archimage, Merraz l’homme-félin et Ambre la puissante Nerhalfen.
La prophétie de Plutonis les conduit à rejoindre la région d’Asgard où les divinités marchent encore aux côtés de leurs fidèles.
Une guerre civile, un mage de plus de 3500 ans, des Héros, des demi-dieux, les compagnons comprennent que la tâche va être des plus ardues pour récupérer le trésor convoité.
Quel est le prix pour réunir une famille et qui devra le payer ? Cythèle se dit prête à tout pour accomplir sa destinée.
Avec ce troisième tome de la tétralogie, l’histoire prend une ampleur nouvelle. Pour atteindre son but, Cythèle est capable de tout sacrifier. Cette foi sera ici mise à l’épreuve. Les combats sont titanesques, les forces en présence incluent des dizaines de milliers de soldats, des Héros tellement nombreux qu’ils ne sont même plus nommés, des dragons sans âge et même des Dieux. Cythèle assistera aux massacres sans un regard pour les femmes et les enfants, sans un geste de compassion. Seul l’âme de son fils représente une lumière dans sa nuit.
Les personnages secondaires peuvent être vus comme les facettes refoulées de la prêtresse ou comme le miroir de ses défauts. La soif de vengeance d’Ambre en est un parfait exemple. Elle renvoie à Cythèle l’obsession qu’elle-même nourrit pour sa quête.
Ce titre est également l’occasion de continuer la visite du multivers créé par l’auteur et de découvrir l’histoire des Sorciers d’Argiles.
Le style de Nicolas Cluzeau est toujours là bien sûr. De la fantasy française, écrite avec une qualité indéniable, preuve s’il en était besoin que le genre n’est ni l’apanage des romans « de gare », ni celui des auteurs anglo-saxons.
A lire sans hésitation aucune en attendant l’ultime volet.