Il est des romans formidables qui se lisent d’une traite, et celui-ci en fait partie. Dès les premières pages, malgré la distance avec la lecture du tome I, tout se réactive très vite, les souvenirs affluent et on suit de nouveau avec bonheur l’histoire de Gwydion.
De retour chez lui dans son village perdu dans la campagne anglaise, il retrouve sa sœur mais aussi son père et son frère. Il s’est résigné, persuadé de représenter un danger pour Arthur, qu’il vaut mieux pour lui et pour tout le monde se faire oublier et se sacrifier pour le bien commun. Pourtant quand on a un destin aussi étrange et fantastique que le sien, peut-on espérer y échapper ?
Dans la campagne environnante, Gwydion va faire une bien étrange rencontre, qui va tout bouleverser, il ne le sait pas encore. Son retour à Camelot va le conduire vers la connaissance de ses origines (passionnant) et des rencontres formidables (Arthur vieillissant, les chevaliers, l’attrait du Graal, les querelles entre chevaliers…). On aime particulièrement le rythme du roman, son écriture, les chemins et les découvertes vers lesquelles il nous guide peu à peu : la découverte de l’Angleterre de l’époque, les vestiges du monde romain, la magie et les légendes qui se mêlent à l’histoire.

On passe un excellent moment avec ce roman, et la fin de celui-ci nous laisse bien évidemment à penser qu’il devrait y avoir un tome III au moins ! On attend donc de ses nouvelles avec impatience.