Quel plaisir de retrouver Tristan Koëgel qui nous propose ici sept nouvelles étranges, vibrantes, proche du cœur des hommes comme lui seul sait le faire.
Ces nouvelles ont en commun un font de cruauté, celui de l’humanité et toute font appel quelque part à nos souvenirs, à la mémoire collective, aux légendes et toutes nous parlent d’ailleurs, des besoins et des nécessités du temps qui poussent les hommes à changer ou à migrer.
Que ses héros soient des humains tout ce qu’il y a de plus banal ou que comme Victoria ils ensorcellent leurs clients avec des gâteaux, tous disent le besoin de l’autre, la dépendance, la vie qui pulse malgré la misère et les difficultés du temps. Les renvois aux légendes grecques nous rappellent aussi que l’homme cherche de tout temps à élargir son horizon et que certains faits fantastiques sont racontés et transmis de mémoires en mémoires depuis longtemps.
Sept petits morceaux de vie, parfois fantastiques, parfois émouvants, toujours vivants et beaux. Des nouvelles à découvrir et lire encore et encore en cette fin d’été . Magique !