Si vous ne connaissez pas Tuffy et que vous prétendez aimer les chats, c’est que vous avez un problème. Cette bestiole est la plus monstrueusement délicieuse que la terre ait porté.
Le retour du chat assassin, c’est comme retrouver un vieil ami après de trop longues vacances et découvrir qu’il n’a fait aucun effort pour s’améliorer, bien au contraire. Prenez donc un chat infernal, une famille au diapason (on n’a que ce qu’on mérite), un pasteur givré dans le rôle du cat-sitter et vous aurez un cocktail détonnant et à mourir de rire. Le chat d’Anne Fine revisité par Véronique Deiss vaut son pesant de cacahuètes. A offrir notamment à tous ceux qui bêtifient face à leur matou ou minette. Cela ne se raconte pas : à savourer sans modération.
Illustrations © Rue de Sèvres. Tous droits réservés. Merci